CIIAP. IV. - MÉLANGE DE SUPERSTITIONS ANTlQUES, E'fe.
29.
II f..tire interroger les astl'es : non·seulement les princes,
mais méme de simples vHles
1
entretiennent des astro–
logues en litre, et, du
quatorzi~me
au
seizi~me sH~cle,
les
ulliversilés
t
ont, méme
él
cóté d'astronomes proprement
dits, des professeurs spéciaux qui sont chargés d'ensei–
g oer cette science
mensong~re.
On savait bien que saint
Augustio et d'autres Péres de l'Église avaieot combattu
l'aslrologie, mais
00
riait de leurs cooviclioos suran–
oée , et roo se mettait bravement au-dessus de leur
autorité
l.
C'est aiosi que la plupart des papes' ne foot pas
mystére de I'babitude qu'ils oot d'ioterroger les étoiles;
saDS dou te, Pie
JI
cODstitue uue bonorable exceplioD
sous ce rapport;
iI
professe aussi un mépris absolu pour
l'inlerp réta tioD des prodiges et pourla magie ' ; Jules 11,
1
Florence, par exemple, ou Bonatto fut pendant quelque temps
I'astrologue en, titre. Comp. aussi lIfatteo VILUNI,
XI, 3,
0-0
iI
veut
parler évidemment d'uo astl'ologue municipal qui est cbargé de
déterminer le moment favorable pour
~a
guerre des FJorentins
contre les Pisans.
t
LIBRt,
Hi't. des ,cienc., eaath.,
n,
52, 193.
On dit qu' r. Bologne
iI
yavait des
1125
une chaíre de
ce
genre. - Comp. la liste des
proresseurs de Pavíe dans COtuO, fol.
290. -
Sur les profcssell rs
d e la s apienza sous Léon
X,
comp.
R
OSCOB,
Leone
X,
ed. Bossi,
Y.
p . 283.
a
J .
A.
Campanus fait ressortir la 6'rande utilité et la haute
valeur de I'astrologie, et termi ne par ces 100ts :
Quanqualll Augus–
tinu6 ,anctissimus i/le vir quidem ac doctissi7nuI, sed / ortass;s adjidem reli–
giollemque propensior negal quicquam vd bOll; vel mal; a,lrorum lIecusilate
conlinger8. O/,atío in;/io
_/udii
PerugilB habita
1455
in Campani Opp.
Rom. 1495. '
• Des
1260
le pape Alexandre IV force un cardinal qui professail
en secret l'astrol03ie, Bianco
t
r. faire des prédictions politiquea.
Giov. VILLANl, VI,
81.
¡
Oe dielis,
etc., ALPIJONSt
Opera,
p.
498. Il
trouvait que c'était
plt/e/trius quamutile.
PLATINA,
Ví/lBPont.,
p.
310.
Dans
I'Europa,
c.
XLIX,
Píe
1I
l'aconle que Baptiste Blasius, astronome de Cr'émone,
a
prédít la fAcheuse destinée de Fr. FOSCARO,
la"quam p"lBvidisset.
- .
Sixte IV faisait déterminer par les
planetariis
le moment conve–
nable pour les récep tions solenneJles; un .fonctionnaire ponti–
fical se rend
1'1
son poste
hora a pla1letariís monstr«ta;
comp.
JatIo
Volaterran.,
dans
MORAT.,
XXIII,
col.
'18,
186.