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CHAP, IV, - MÉLANGE DE SUPERSTITlONS ANTIQUES, ETC, Zga

Ambrogio (p,

278);

en outre,

il

s'entretenait quelque–

fois avec

Có~e

l'atné, surtout dans les dernieres années

de celui-ei; car CÓme aussi faisait grand cas de rastro–

logie et s'cn servait, mais seulement pour des objets

déterminés et probablement secondaires. A part cela.

pagolo ne causait astrologie qu'avec ses amis intimes.

Mais, méme sans professer une aussi grande austérité de

rnreurs, l'aslrologue pouvait élre un homme considéré

et se montrer partout; aussi y avait-i1 infiniment 'plu s

d'astrologues en Italie que dans le reste de l'E urope, oil

on ne les trouve que dans certaines cours impol'tan tes.

Tout Italien qui avait un grand train 'de maison, pour

peu qu'i} eOt le feu sacré, entretenait un astrologue, qui

parfois,

il

est vrai, risquait de mourir de faim

l .

De plus,

g rAce

a

la littéralure astrologique, qui s'était bien ré–

pandue méme avant la découverte de l'imprimerie.-1l

s'était formé des amateurs, qui s'altaehaient autant que

possible aux maUres de l'arl. La pire espeee des

astrologues était celle qui n'invoquait le secours del

étoiles que pour faire de l'astrologie l'auxiliaire de la

magie,

Mais, méme sans ces aberrations, l'astrologie est un

triste élément de la vie ilalienne d'alors. Quelle impres–

sion font tous ees hommes aux puissantes et n ombreuses

facultés,

a

la volonté énergique, quand l'aveugle désir

de connaiLre et de gouverner l'avenir paralyse tout 1

eoup leur volonté et les rend incapables d'une résolu–

lion' virile! Parfois, quand les prédictions des étoiles

80nt par trop fAcbeuses, i1s se retrouvent eux-mémes,

agissent avee indépendance et se disent :

Vir sapien,.

I

nans BANDI!LLO, 111, nov. 60, l'astl'ologue d'Alessandl'o Bentl–

vOJ lio

a

Milan avo ue devant toute la société da ce derniel' qu'i1

est un pauvre diable.