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LA SOCIABI LITÉ ET LES FtTRS.

de

fétes,jestaiuoli

1,

ce qui prouve une fois de plus que

sou ce rapport les ltaliens étaient arrivés de bonne

heure a une grande perfection.

Si nous voulons remonter aux principales causes de la

supériorité de l'Italie sur ceHe des autres pays, nous

trouverons en premiere Iigne le goot de l'individu cul–

tivé pour la représentation de tout ce qui est individuel,

c'est-a-dire l'aptitude a inventel' un masque complet, a

en jouer et en soutenir le role. Les peintres et les sculp–

teurs ne contribuaient pas seulement a la décoration des

rues ou des places; ils s'occupaient aussi des questions

relatives aux personnages et leur indiquaient la maniere

de se costumer et de se farder (p. 1

t

1 ss.), ainsi que tous

les autres détails. Ensuite vient la parfaite intelligibilité

de la poésie qui formait la base de ces fétes. En ce qui

concerne les mysleres. cette inlelligibiliLé se rencontl'ait

a un égal degré dans tout l'Oecident, attendu que les

histoires bibliques et légendaires étaient connues de

tout le monde. Mais pour tout le reste I'avantage appar–

tenait

a

l'Italie. Pour les déclamations de personnages,

soit sacrés soit profanes, elle avait une poésie Iyrique

ample et sonore, qui était capable d'ent(lainer également

les g-raruls et les petits'. Ensuite la plus grande partie

des spectateurs (des villes) comprenait les figllres mytho–

logiques et devinait, du moins plus facilement qu'ailleul's,

les figures allégoriques et historiques, paree que la cul–

ture générale des Italiens était supérieure

a

eel1e des

autres peuples.

Ceci demande une explieation.

Tout

le moyen age

I

Comp., par ex.,

lllfeuura,

dans

ECCUD,

Seripl.,

11,

col. 1896. -

CORIO,

fol.

411, 421-

, Le dialogue des mysteres aimait les octaves, le monologue, les

Cercets. Pour les .mysleres, voir

J.

L.

llLEIN,

HÚI(!ire

du

drame ila–

lie",

t.

1,

p.

153

ss.