CHAPITRR VII. - LA VIE D'INTÉRIEUR.
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mais
il
faut I'enlendre lui-méme.
«
Tandis que tous les
_aulres biens condamnent au labeur, exposent a des dan-o
ger , font naitre la crainle el les regrets, la villa présente
de grand , de nobles avantages; la villa vous est toujours
fidele, elle est toujours riante; ponrvu que vous l'habitiez
en temps opportun et que vous vous y plaisiez, non-seu–
lement elle vous suffira, mais encore elle vous récompen-
era par des biens sans nombre. Au printemps, elle vous
remplit de joie et d'espérance par la verdure des arbres et
par le chant des oiseaux; en automne, elle vous offre pOUf
une modique somme de travailles fruits les plus abondants
et les plus variés; grAce a elle, vous passez toute l'année
sans connaitre la mélancolie. Elle est le re ndez- vo us
des gens bonnétes et bons : ici point de mystére, rien
qui lrOmpe ; tous vivent comme dans une maison de verre ;
iI
ne 'faut ici ni juges ni témoins, car cette villa est l'asile
de la paix et de la concorde. Accourez ici pOUf fuir
l'orgueil des riches et la perversité des méchants; venez
chercher dan la villa une vie de délices, un bonheur
inconnu.
»
Le Cóté éeonomique de la ehose, c'est que la
méme
p~opriété
doit, autant que possible, produire de tout:
du blé, du ViD, de l'huile, du fourrage et du bois, et que
l'on consent a payer cher des propriétés de ce genre
parce qu'ensuite on n'a plus besoin de ríen acheter au
marché. e'est dans I'introduction de son petit livre que
l'auteur °trahit sa passíon pour les plai irs champétres.
(l
Florence est entourée de villas sans nombre, oill'air est
pur comme le cristal, le paysage riant, la vue admirable;
la, peu de brouillards, point de vents pernicieux; tout
y
est bon, l'eau elle-méme y est pure et saine, et, parmi
ces innombrables construetions,
il
y en a beaucoup qui
sont eomme des ehAteaux, comme des palais, tant elles
sont riches et Soml)tueuses.
n
Il veut parler de ces mai-
...