CHAP-ITRE VII. -
LA
VIB D'INTÉRIEUR.
Ut
nomie savante (t
J,
p. 101) et une architecture rationnelle
facilitent sa tAche; mais ce qu¿ favorise surtout cette
réfollme, c'est un retour intelligent sur toutes les que5-
tions relatives a la vie commune,
a
l'éducation, a l'instal–
lation et au service.
Le document le plus précieul.
a
cel égard, c'est le dia–
logue d'Agnolo Pandolfini
(L.
B. Alberti) sur l'art de
conduire une maison
l.
L'auteur mel en scene un pere
qui parle
a
ses fUs déjit adulles et qui les inilie
a
(oute
sa maniere de faire. On voil tous les détails d'un grand
train de maison; I'intelligente économie et la
~implicilé
reJative qui regnent partout promettent
a
de nom-
, I
breuses généralions le bien-élre el le bonheur matériel
Une fortune considérable en biens-fonds dont les pro–
duits suffisent
a
entretenir la table de la maison, forme la
base
de l'ensemble;
a
la richesse en terre vient s'ajouter
une affaire induslrielle, un tissage de soie ou de laine.
Tout ce qui fail partie de
I'inst~ltation
du ménage doit
étre grand, durable, soigné daos les moindres détails,
mais la vie de tous les jours doit étre aussi simple que
pos ible. Toutes les dépenses, depuis les plus grandes
uépenses de luxe, jusqu'a l'argent de poche des plus
jeunes tUs, sont dans un rapport rationnel avee le reste.
Mais ce qu'il
y
a de plus impol'tant, e'est l'éducation
que le maitre de la maison donne non-seulement aux
enfants, mais
a
toute la famifie. II forme d'abord son
épouse, qui n'était
a
l'origine qu'une jeune tille timide,
~lcvée
sous l'aile de sa mere, et illui apprend
a
diriger les
domestiques,
il
en faít une maitresse de maison; ensuite
I
Tl altalo
del
90v~rlto
dellafamiglia ..
Comp. plus baut,
t.
1, p. .167,
eL la note 3, méme page. Pandolfini mouru t en 1446,
L.
B. Alberli,
qu i est le véritable auteur de l'euvra¡;e. en 1472. Comp . aussi p. 26,
note 2.