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CHAPITRE

VIII

LES

FETES

Si nous rattachons l'étude des fetes

a

ceHe de la vie

sociale , ce n'est point par caprice d'auteur

l.

L'art tt la

magnificence que l'Halie de la Renaissance déploie dans

les fMes qu'elle donnes, n'oot pu se produire que grAce

a

la vie en commun de toutes les c1asses, qui d'ailleurs

forme aussi la base de la société italienne. Dans le

Nord, les couvents, les cours et les populations des villes

avaient leurs fetes particulieres. comme en Jtalie, mais

elles diffé¡'aient les unes des autres par le style et par

les détails, tandis qu'ici elles arrivent

a

une perfection

générale par suite de la diffusion de la culture et du

sentiment de rart. L'architecture décorative, qui prétait

son concours

a

ces fétes, mérite un chapitre spécial

dans l'histoire du beau, bien qu'elle ne nous apparaisse

plus q!le comme une image de fantaisie, que nous sommes

réduits

a

reco nslituer d'apres les descriptions del'époque.

lcí la féte elle-méme nous intéresse comme un moment

·solennel de l'existence du peuple,

OU

l'idéal moral, reli–

gieux et poétique qu'il s'est formé, prend une forme

I

On peut comparer

fl

la partie suivante

J.

BUI\CKIlAI\DT,

Hi.-

loire

de

la RellailSance en f(alie

(Stuttgart, t868), p. 320-332_

.

• Comp. p. 41, ou ce luxe de mise en sc/me est attaqué comme

un obstacle au développement du drame daos le seos élevé dIJ

moL

155