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LA SOCIABILITÉ ET LES Ft 'rES.
i1
éleve les tUs avec une ferrneté mélée de douceur
J,
il
les snrveille avec soin, eOt le gouverne par la persua ion,
employant
«
plulÓl l'aulorilé que la force ,,; eofio
il
choisit et traite les employés et les serviteurs d'apl'cs des
principes tels qu'ils s'attacheot
a
la maisoo.
Relevons encore UD lrait qui,
a
vrai dire, n'est nulle–
ment parLiculier
a
ce pelil livre, mais sur lequell'auteur
insiste avec une certaine complaisance : c'est l'amour de
la vie cha,mpélre '. Daos le Nor , c'étaieot les nobles et
les moioes apparteoant aUI ordres les plus considérables
qui habilaieot la carnpagoe; les premiers se confinaient
dans leurs chAteauI, les autres daos leurs couveots; quant
aUI bourgeois, mérne les plus riches, ils vivaient toute
J'année
a
la ville. En Jtalie, au conlraire, du moios en ce
qui conceroe les environs de cerlaines vILIes " la sécu–
rité politique et la sécurité de la vie privée élaieot plus
gl'an des, d'autre part, l' arnour du grand air était si vif
qu'on aimait rnieux s'exposer aUI hasard de la guerre en
vh'ant eo pleioe carnpagne que de rester en súreté der–
riere les murs d'une cité. C'était ainsi que le citadin aisé
en vinl
a
cODslruire sa villa. C'est encore UD souvenir
précieuI de la Rorn e anlique qui revit, des que la pro–
spérité matérielle et la culture de l'esprit ont fait des pro–
gres snffisaots dans le peuple.
Notre autenr trouve dans sa villa le booheur et la paix ;
I
Voir appendice no 5.
'Poul'lanl
il
ya aussi des opinions contraires.
J. A.
CAMPANOS
(Episl.
IV, 4,
ed. l\lENKEN) se prononce contre la vie champétre
ct la villa. Sans doute
iI
dit:
Ego si I'1ls/icu, na/us lIon essem, facile
langere/' volupla/e.
Mais comme
il
est né paysan,
Quod /ibi delici(8
mi/¡i
,a/ietas ell.
, Giovanni VILUNJ,
XI, 93 .
Sur la construction des villas des
Florentins avant le milieu du quatorzieme siecle; leurs villas
étaicot plus belles que les maisons lJu'ils avaient
A
la ville; aussi
dit-on qu'ils
y
dépensalent plus qu'j( n'était raisonnable de le
faire