PEROU
ET
BOLIVIE.
4!>7
r.glise. A
pr~
des discus ion proIon-
de l'incurie de leurs chefs; les forces
¡z1;cs ,
et dont nous nou
¡rnrderon
royali le , accru
par le dé erteur
bien dr r trae •r Ir détail , ucrc fut
patriotcs et par le
pri ·onnier
de
110111111 '
rhrf
upr~1ne
de l'armée,
ª'
ec
guerr ,
' ' levaicnt a
20,000
homme ;
des pou oir qui con lituaicnt pre -
la causerevolutionnaire était done gra–
quc une dictaturc. Le ci rcon lances
vement ompromi e et tout emblait
ctaicnt menorante , et les Pcru1·ien
mfüne perdu.
ero ··aient n pouvoir l!tre sauvés qu 'en
e fot alor que Bolil•ar, furieux et
se piar ml· sous
la protc>ction d'un
imligne des succes de E pagnols , ré–
hommé énergiq ue. L
22,
Riva Aguero
solut de sauver, par une rntervention
fut depo
1,
et e retira, avec lrs mem-
prr onnelle
la révolution péruvienne.
brc•s du
con~rc
, a Truxillo , lais ant Apr s s'y etre fait au tor1ser par le.
au
~énéral
:Sucre une autorité incoa-
con~res
de
olombie,
il
lai a le
tc~ tée.
Cependant Cant rae avait piaré
vic -pré idcnt
anlander
a
la tete du
ses troupes au dela de la li,. nc d cl1n-
gouvcrnement de Ilogota, et, le
1"
tcaux qui entoure la place, et quclc1ues
srptembre
1
23, il fit son entrre pu–
•sca rmouclle in ignifiantc a1
1
aient eu
bltque
a
Lima.
11
fut, on lepen e bien,
li eu entre le
échiireurs des deux ar-
rec11 avec enthou iasme, et on l'in–
mfr . Tout
il
coup, jugeant qu'il ne
vestit au si tot de toule l'outorité mi–
pouvuit
ri
n cntreprendre de clécisif,
li taire
t politique, bien que le mar–
et réllcchi
~unl
que ucre ava it envo
é
quis Torre Tagle conservát toujours
un e
rand' portie de e
forces dan
le litre de Jlrésident du P rou.
Je sud pour e joindre
a
Santa-Cruz,
n in ci ent de nature a ez gra1·e
Je général royali te évacua Lima ( 17
fit di version a la joie qu'éprouvaient
juillet), apres toutefois avoir cruelle-
les patriotes pérnviens de voir un
ment
ran~onné
le habilants et détruit
homme tel qlle Bolívar
e vouer au
l'hót el de la monnaie.
triomphe de leur cause : l'ex-pré ident
La capitale se trouvant de 11ou1· au Riva .Aguero, en arrivant
il
Truxillo
entre le main des patriotc ,
ucre
a1·c? 1
111~111bres
fugitif du congre ,
r olut de
e
pl;H'l'I'
a la l te
o
l'ex-
ava1t réum de
troupe , s'était fait
p dition qui a1aitf:lit 1oilepom: hala;
confil'mcr dan
,es fonotion
par les
aprc avoir délégué
pon oir. an
députés présent
tavait réus i
a
s'e11-
111nrqui Torre Ta •le,
il
partil le
20
tourer de plu ieur millier. de parti–
juillet.
anta-Crnz avait, dan
l'in-
on · séduits par ses promesses ou abu–
'tervalle, élabli on quartier général
a
sés par ses mensonge . En vain Bolívar
la Paz, et il
e croyait
i certain du
l'enga.,.ea-t-il
a
rentrer dans le devoir ·
succe
' qu'i l refu a l'offre de coopé-
il per
1
ta
a
s'in 11rger r.ontre le gou:
ration que lui avait faite le généra l
vernem nt de Lima.
lais au moment
Sucre.
11
fut néanmoin
forcé de so
ou il e pérait triompher , grilce peut–
retirer d vant le
force
réunies du
étro a ses secretes relation avec le
vice-roí et de
aldez. Celte fuite fut
ro •ali te , il fut pri
t livré aux pa–
si dé a lreuse, par suite de l'indi ci-
tl'iotes par
e propres troupe . Le
pline de
troupe , que sur
7,000
hom-
malh ureux fut condamné
a
mort pour
mes
il
n'en revint que
1,000
a
Lima.
crimc de trabi on, mais Ja sente11ce
Le g n raux royali tes purent, de
ful ommuée en un exil perpélllel.
11
lor , concentrer leu rs effort
pot:r
partil pour l'Europe, et e parli nns
r pou ur le général Sucre, qui fut,
jurerenl obéi anee
a
Ilolivar.
·11
ffet, contrai11t de se rembarquer
La ne s'arreta pu
la série de évé–
avec e
troupes pour ralli r le port
110111
nl n fa tes qui devaient rctar–
d Callao.
der 1
triomphe de
indép ndants :
Lt" circon tauces
tai ent minem-
une insurrect1on militaire ut li u au
nwnt crilique :
IPs
palriote
tnicnt
allno, clont la ci tadl•lle fut lil rée aux.
tlécourage par la d 'fait
affaibli par
ro aliste . La con equence de ce mal–
l:i de ertiou, d orga ni és pnr suit
hcur fut un nouv('I abandon de Lima
32•
Li
raison.
(PRno
E'C
BoLinB. )
32