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PEROU ET BOLIVIE.

413

Quichuu

puu.

Prnvincc de

'Y

t1tnpnrais, dé–

parlcmcnt de Chuquisnca. 12,440

Pr<wincc

de Tomina,

dCpnr-

tcmcnt

de

Chu'luisacn . ..

14 ,85~

Pro,.ince

do

Sinti,

dCpartc·

· ment de Clrnquisocn • .•.

i3,636

Villé

Je

Chuquisncn ,. ... ..

1,Ju

Provincc

de

Po1osi, dépnrtc·

tñent

<lo

rorosi.

. . . . . . . .

J

,365

Province

de

Chnyantn,

dé–

pnrtement do Potosi.• •••

39,>68

Provincc

d~

Porco , Chichas

el

Lipe~

.. • ..••.•.••...

67,066

Pro\•ince

de

Vnlle-G

roude,

départcment

de

Stu.ta

Cruz...... .. .. . . . . . . . "

317

Provincc

de

Cui':CO

(Pérou). 14,254

J>rovincc

de

Paucnrtambo . .

11,219

Province

d'

Abnucay,

dépar·

tcment de

Cuzco ... . .. .. 18,419

Provi11co de

Ca1cn-y·Lnrcs ,

dépnrtemcnt

de

Cuzco...

5,519

Provin\:e

cl'Urubnmba, dé–

pnrtement

de

Cuzco. .. ...

5,164

l,rovince de Cotnbamba , dé-–

parlement

de Cuzco . .. .. 18,2.}7

P1·ovincc de Pllruro, dépnr·

temcnl de

Cuzco .

... .. ..

15,034

Province de Chabibilcas, dé–

partement de Cuzco.....

t

1,475

Province Je

Tinta, départe-

ment

Je

Cuzco . .. .... · ..

29,045

Provincc

de

Qaispicanchi

,

déporlement <le Cuzco . ••

19.947

Dépnl'tcment

de Lima

(Péroo)

63,

t8i

Départcmeut

d'Ayacucho

(Péron) . . ..•. ••. .. • . . . . 99,183

DCparlemcnt de Junin ( Pé-

rou )• ... ••.• . .. .• ..• .•

105,>87

Oópartcment

do la

Libcrtnd

(Pérou ) . ... ....... . ...

tl5,647

0 4.pnrtcment

de

,Guayaquil

(république dc l'E<¡untcur). r

53,900

Dépnrtemenl de

Quito (ré·

r.ublique de l'Équo tcur).

36,800

e~~~¡: c~'\19E!:

p1gaol1.

6,220

6,825

19,634

33,533

4,>39

699

957

4,739

3,19.j

>,733

5,420

4;>306

13,349

34,158

18,400

874,907

448,572(')

On voit que la population quichua,

non mélangée de sang espagnol , est

encere assez considérable. On peut

done étudier facilement les caracteres

physiologiques et les mreurs actuelles

de ce peuple, dernier représentant de

la civilisation indigene dans l'Améri–

que méridionale.

La race quichua est généralement.

petite, quoique bien constituée. La

taille moyenne de ces Indiens parait

etre de

1

metre 60 centimetres; elle

est souvent moindre, surtout dans

les lieux les plus élevés et ou la raré-

(*)

Ce

tableau

est exlrait tcxlnellement

de

L'Homme américain

de M. d'Orbigay.

faction de l'air empeche le développe–

ment normal de l'individu. Les fem·

mes sont encoi:e plus µetites et n'a t–

teignent guere que

1

metre 460 milli–

metres.

Les Quichuas ont en général fes

formes massives, les épaules extreme–

ment larges, la

poitrir~e

volumineuse,

bombée et remarquablement longue,

ce qui augmente le tronc, et lui donne

une singuliere disproportion avec les

membres. La tete est d'ordinaire tres–

grosse, relativement

a

!'ensemble du

corps; les mains et les pieds sont tou–

jours petits. Les femmes offrent les

mt'lmes particularités; en outre, elles

se distinguent par le volume de leur

gorge.

La largeur de la poitrine, remarquée

chez la plupart des Quichuas , t1ent

évidemment

a

ce que' répandus sur

des plateaux d'une grande élévation,

et ou par conséquent l'air est consi–

dérablernent raréfié, ces Indiens out

besoin , pour vivre , d' habituer leurs

pournons

a

de plus fo.rtes et plus fré–

quentes aspirations, ce qui rend une

cavité plus Jarge et plus profonde né–

c

~sair,e

au jeu de l'appareil respira–

to1re.

Le teint des Quichuas n'a

ni Ja

nuance cuivrée des nations de

l'

A.mé

rique septentrionare , ni

la c

ouleur

jaune des Rrésiliens;

il

offre un mé–

lange de brun olivll.tre foncé, particu–

li er, du reste, aux Araucans, et en

général

a

tous les peuples que M. d'Or–

bi~ny

comprend dans sa race

pam–

peenne.

Pour mieux dire, le teint de

la nation quichua est celui des mulll–

trcs , et il est invariable chez tous les

individus de cette race dont le sang

est resté pur. Il n'est done pas vrai,

comme l'affirme Ulloa, que les Péru–

viens soient rougell.tres; ils sont plutot

bronzés , ainsi que l'a observé

NI.

de

Humboldt.

Les traits des Quichuas offrent un

ensemble qui parait constituer un type

di stinct et beaucoup plus rapproché

du type mexicain que de celui des na–

tions voisines. La tete,

oblon~ue

d'a–

vant en arriere, est sensiolement

déprimée sur les ciités ; le front est