D E M A R C H A N D.
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grande quanticé de pierres qui peuvent bien tenir leu r
estomac tendü, si l'instinct leur en a indiqué la né–
cessité, mais qui doivent mal les sustenter.
GEORGE
FoRSTER
rapporte qu'il observa avec surprise dans la
recherche qu'il en fit sur des animaux tués, que l'es–
tomac de plusieu rs d'en tre eux étoit cntierement vide;
et que celui de .quelques autres étoit rempli de dix ou
douze pierres rondes , chacune de la grosseur des
~eux
poin gs fermés '. lls s'accouplent dans la saison de l'Écé
des différens climats ou ils se trouve nt : le temps de la
gestation est d'environ onze mois : les Voyageurs ne
s'accordent pas sur le nombre des P etits qué la Femelle
produit
a
chaque portée; selon les uns' elle n'en fait
qu'un, selon d'autres, elle en fait deux. Le plus ou
le moins. de fécondité n peu.t-il pas tenir
a
la différence
des
cli~ats
!
Les
Lions
répand au loi
goui,
des
Cluvrrnux,
que l'on
y
seroit trompé, si l'on n'en étoit pas
prévenu
u,
(Voycz son
Voyagt,
Tome 11, pagc 49.) Ainsi,
suivant
Punttry,
ces animaux ne passeroient pas sans manger
tout
le
tcmps
qu~ils
sont
a
terre , comme i'ont jugé les
Observaccurs wglais.
' L'observation des
piares da11s
l'tsromac
avoit déja été
faite par
Beaucl1é11t Gouin,
dans
son
Vo;•age
a
la Mer
du Sud,
en
1
699;
mais
Forster
n'a pas reconnu, comme notre Navi–
gateur, que
ces piares commmroienr déja a se digértr :
cetce
obscrvation ne pouvoit pas etre faite par un Savan t. ( Voyez
pour le Voyage de
.Bea11cM11t,
les
Navigat. au.Y Ttrrts Ausira/ts
par de Brossts.
Tome
Jl ,
page
t
14.)
D"
PHOQUES.
Phoques
a
oreillc,).
Le Lion m:i.rin.