D E M A R C H A N D.
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lorsqu'un homme les atraque avec un simple batan ,
ils se défendent rarement et fuient en gémissant: jamais
ils n'attaquent ni n'olfensent; et l on peut se
trouver
au milieu d 'eux sans avoir ríen
a
craindre ;
ils s'en–
fui ent ou ils restent tranquilles ;
«
mais on courroit
des risques, dit
le
capitaine
COOK,
a
se placer entre
eux et la mer; si quelque chose vient
a
les épouvanter,
ils se précipitent "krs l'eau en
,¡
grand nombre, que,
si vous vous trouviez sur leur chemin , vous serfez
terrassé
et écrasé
: quelqu efois ,
ajoute ce célebre
Navigateur ,
lorsqu'on les
surprend tout-a-coup , ou
qu 'on les tire de leur profond sommeil, ils éleven t leu r
tete, ils ronflent ou grognent, et montrent les d nts
d'un ai r si
farouche ,
si menac¡ant, qu'ils seml:¡lent
vouloir vous dévorer ; mais on peut dire que ce ne
sont que des fanfarons; des que l'on avance sur eux, ils
s'enfui,•nt "·
l
@
·enne t dangercu
qu
nd
on les a bl
~sé
ou q
abois ;
la
n~cessit'
r
a
OFS
d
ils font face
a
J
oon
llll '
et
00
il:i.attent aire;c d'autant
plus de cou age , qu'ils ont été pfus ma traités. Les
Chasseurs du No
R D
cherchent a les surprendre sur
la terre
plut ot que da ns la mer, parce · que souvent,
lorsqu'ils se sentcnt bl essés, ils renversent les embar–
cations .
L es Males se
li vre nt fréquemment entre eux des
combats longs et sanglans; ' ils se battent pour défehdre
leurs Femelles contrc un rival qui veut les leur en lever;
apres le combat ,
le vainqueur devient Je ch ef et .le
maitre de la famille emiere du vaincu : ils se battent
aussi pour conserver la place que chaque Male occupe
toujours sur une grosse pierre qu'il a choisie pour
179 1.
Mars.
22.
PHOQUES.
Phoques
3 oreillcs.
l e Lion marin..