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!'HOQUES.
Pho<¡ues
a
orc'11cs.
VOYAGE
domicile ; et, lorsqu'un aulre Male vient pour !'en
chasser, le combat commence , et ne finit que par la
fuite ou la mort du pi us foible.
Les Femelles ne_ se battent jamais entre elles ni avec
les Males ; elles semblent etre dans une dépendance
absolue du chef de la Famille : elles sont ordinairement
!.e
Lion marin.
suivies de leurs Petits des deux sexes; mais,
lors~ue
deux
M ales ou deux chefs de Familles différentes sont aux
de se teni1'
a
!'
écart '
e resten tranquilles spectateurs
su~
leur pierre, sans
néanmoins permettre aux autres Males, ni meme aux·
F emelles d'en ap,procher. Dans la melée,
la
plupart des
Meres oublient leurs Petits , et tachent, en fuyant, de
s'éloigner du líeu de la scene :
il
s'en trouve cependant
qui les emportent dan s leur· gu eule , et d'autres , mais
c'est le tres·petit nombre, qui, ayant vraiment des en –
trailles de Mere, n'abandonnent point leur progéniture ,
et se font meme assommer sur la place en cherchant
a
la
défendre. Il en est de meme dans les guerres que leur
fo nt les Hommes, lorsqu'un vent fun este en amene
sur leurs hérítages: a.ussi tot
qu~
quelqu'un de la troupe