1791.
M:ns.
2 2.
PHOQUES.
PhO<:jUf'S
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oreiJ/es.
Le Lion marin,
VOYAGE
Femelle revient la premiere sur
le rivage ou elle se
renverse sur le dos; et le M ale, qui la suit de pres,
veut bien, dans cette simation, lui accorder ses faveurs:
l 'accouplement dure huit ou dix minutes '.
Le bruit que produit un grand nombre de ces animaux
rassemblés
a
terre' dans
la saison de leurs .amours.
as sourdit les oreilles : leur voix est dilférente selon
l' age et le sexe ' et
il
est aisé de di.stinguer' meme de
loin, le cri des Adultes de celui des J eunes et des
Femelles : les vieux Males mugissent comme des
Tau–
reaux
irrités ,
ou rugissent comme des
Líons
;
les
Femelles beuglent exactement comme des
Veaux;
les
pctits
Plwques
belent comme des
Agneaux
agés de
quelqnes mois.
Ces animaux choisissent toujours les cotes et les !les
désertes pour
y
aller lfa\re
1
s
p
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a
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parot• q
prennent aucun c
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erre, qui quelquefois
'un mois
2
;
auss1 dev1ennent-ils maigres : e1
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n
do1v nt pas entretenir leur graisse ,
en
se- contentant d'avaler , pour tout aliment , une
' La verge du
Lio11 Mnri11
est a-pcu-pres de la grosseur
.de
ccllc du
Chtval ;
et la vulvc, .dans la Feinelle, est placéc fu rc
has vers la queue qui n'a qu'environ trois pouces de longueur.
?
«
lis vivcnt de poissons , dit
Pernttiy
,
d'oiseaux d'ean
qu'ils attrapent par surprise , et d'herbe. lis font leurs petits
et les allaitent ( .aux !les
Maloui11es )
dans les glaieuls oit ils se
retirent fa nuit ;
ils
continuent de les allaiter
meme
aprrs
qu'il¡ sont
~ssez
grands pour allcr
a
la mer. On les voit accourir
sur le soir , aborder par troupes sur le rivagc ,
el
y
•ppeler
leu rs meres , par des cris si semblables
a
ceux des
Agnrau.r
et