!
1791.
Mars.
:?.2.
PHOQUES.
Phoques
a
oreilles.
Le
Lion rnarin,
52
VOYAGE
que
la
fressure qui est assez ?onne
suivant Cooll'. ,
fa
chair des
Liounes,
meme des meres, n 'est pasa dé–
daigner; mais celle des vieux Males est détestable : ce lle
des jeunes
Lions,
Males ou Femelles, est blanchatre et
peut se manger quoiqu'elle soit un peu fade, et peu
agréable : on tire beaucoup d'huile de leur graisse qui
n'est guere bon ne qu'a cet usage •. Telle est l'opinion
assez généralement établie sur la chair et le lard de cet
animal , considérés comme alimens : nous avons vu
cependant qu e
LE MAIRE
en
trouvoit la chair
de bon
gout;
et , suivan t le rapport de
KRASHENINII<OFF ,
elle passe, parmi les Kam rschadales , pour étre fort
délicate, et elle
y
est tres-recherchée. On ne doit pas
' " On tire cctte huile, suivanr le
rap~ort
de
Pernwy,
de
de
, ·'e
:
l'un
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el.Jara en morceaux , et
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sur le feu : {'autre
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s1!r des claies , ou dans
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r
~
es
e
•po cr au soleil , ou scu–
lemenr
a
l'air ; cene graísse ond d'elre.meme, el coule dans
les vases que l'on a mis dessous pour la recevoir. Quelques-uns
de nos Marins, conlinue ce Voyagcur, prétendoicnt
<¡lle
cettc derniere huile , encare fralche , est fort bonne pour
les usagcs de la cuisine. On s'en sert cómmuném-cnc, ainsi
que de l'huile qu'on retire des au1res animaux du meme
Genrc,
pour l'appret des cuirs, pour les Navires, et pour brulcr:
on la préfere
a
celle des
Balchus;
elle est toujours claire ,
el ne dépose poinl de lie "·
Le capiraine
Cool<
tira beaucoup d'huile pour l'usage et fe
service de ses Vaisseaux , des
Phoqurs
de différentcs
Especcs
qu'il
!ir
tucr aux !les de
New-Yenr
de la
Terre des É tats ,
á
J'lle
Saint-Pierre
(
sa
Georgia)
,
a
d'autres parties des
Terres
!Uagdlaniques ,
et
a
la
Nouvdle Z llande.