D E M A R C H A N D.
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formes extérieures du corps et celle des nageoires
sont d'ailleurs parfaitement ,semblables dans ces deux
Especes. Les
Ours
se monrrere nt beaucoup plus fa–
rouches
que
les
Lions
;
leurs Femell es défendoient
leurs Petits avec couragc et' opiniarrcté ; et
il
étoit
ordinaire qu 'elles se laissassent ruer plutot que de les
abandoñner ' '" . [ .On fait
le meme éloge des
Ours
meres du
KAMTSCHATl<A ] '.
Je laisse
a
décider aux Zoologistes si
l'Ours
Marir;
de
BUFFON
et de l'
E11cyclopédie,
et celui de
F OHSTER,
ne
sont qu'une seule et ·meme Espece, ou si l'on doit
les séparer : il me semble qu'il
y
a entre qu elques
Plioques
du
NoRD,
dont on a fait des Especes dis–
tin ctes, c¡uoiqu'ils ne different que par le pelage , des
différenccs
ins marqu es qu 'entre les couleurs des
dcux
Ours
J1'1ar r
d
t •
vien d
o
le
es-
criptions : si ce
p s deux
'Tri'
r
ce pourroient etr
oins des
E pece ; et
Fo•Ú'SJ'
.BR1.Cm2
G,
Forsttr
dit ailleurs que les
l'laoquts
que l'on trouvc
d. ns l'ilc
Sainr-Pitrrt [ Grorgia
de
Cooft.} sont
tous <le l'Espece
qu'il
n
nommce
Ours Jlfarhis {Sta Bmrs
j ,
l'Ursina-Sra/
de
Pe11n11n1 :
il
ob~crve
qu 'ils sont beaucoup plus farouchcs et
moins timides sur cctte ilc que ccui. de
In
mernc Espece qu 'on
ª'
oit trol!\
é
ur l'ilc de
Ntw-1tar,
a
la
Ttrrt Jrs É1ars.
"
lis
ne
s' nfuyoient point devnnt nous, dit-il, ni ne s"cnrtoicnt
pour n u
f.1irc pince;
le~
Pc1i1s rn ' rnc aboyoient apres nous;
íl
couroicmt ur nous ( nut:int qu'ils pcuvcnc. courir ) quand
nous
pa
1i ns
il
lcur portee, cr ils css:iyoicnt de nous morJrc
les jJmbcs. (
!MJ.
pn e
p9. )
179 1.
Mars.
:z.:.
PHOQUES.
Phoqucs
a
orcilles.
L'Oursmarin-,