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!)

E M A R C

H

A N D.

63

Les Feme!fes, plus timides que les Males, oublient

Ieur timidité quand

il

s'agit de la conservation de leurs

Petits ; elles sont loin de cette indifférence qu'on re–

proche aux

Lionnes

a

l'égard de Ieur progéniture;

l'Ours

mere a un attachement si cendre et si vif pour la sien ne'

que' meme dans le plus pressant danger pour sa propre

personne, elle n'abandonne jamais son

Ourson;

elle

emploie tout

c~

qu'elle a de force et de courage pour

le défendre et le conserver; et souvent, quoique blessée

e..fle-meme' eíle l'emporte dans sa gueule pour le

sa~vcr.

En général , Males et Femelles paroissent aimer pas–

sionnément leur Fami lle.

Les

Ours Maríns

ont plusieurs cris dilférens , tous

relatifs aux circonstat1ces ou aux passions qui les agitent :

lorsqu'ils sont tran uilles sur la terre, on distingue

aisément les Fcmelles et

1

s Jel\nes d'avec les vieux

Males, par

1

d

ur o4 do1J

le 1élange

es-

semblc de lo

b'l me

s

d>u\,!~~u~ea

o mposé

ux

:

quand ils souffrent ou qu'il s

sont ennuyés

~' 11~ fiifil~t

ou

J;l

ugíss nt · et

l,g

squ'ils

ont été battJJs ou vaincus, ils gémissent de douleur :

dans les combats, ils rugissent et frémissent comme le

L ion;

et apres la victoire, ils font un petit cri aigu

qu'ils réiterent plusieurs fois de suite.

lis ont tous les sens et sur-tout l'odorat tres-bon s;

car ils sont avertis par ce dernier' me111e pendanr

le sommeil , et

¡¡{

s'éveillent lorsqu'on s'avance vers

eux , quoique l'on en soit encore

a

un assez grand

éloignement.

lis ne marchenr pas aussi lentement que la confor–

mation de leurs pieds sembleroit l'annoncer;

il

faut

meme erre bon coureur pour les atteindre, Il s n agen t

179

t.

MdCs.

12.

PHOQUES.

Phoqu•s

i

orf'illes.

L'Ours m.1rin.