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f.
Mars.
1.2.
PHOQUES.
Le
M"~'•·
..
.
'
68
VOYAGE
daús les
Phoques,
enfermés sous sa peau;
il
ne sort
au - dehors que les deux mains et les deux pieds qui
sont absolument palmés ; son corps est alongé, renflé
par la partie de l'avant, étroit vers celle de l'arriere ,
par - tout couvert d'un poi! court, brun et d'un jau ne
sale : la peau du corps est épaisse de pres d'un pouce;
celle du cou l'est davancage, et est fort ridée , comme
écorchée' et galeuse
a
l'endroit des jointures : les doigts
des pieds et des mains sont enveloppés dans une mem–
brane épaisse de six
lignes ,
et
termin és
par des
ongles -courts et pointus
en
forme de griffes : de
grosses soies , ou plutot des poils creux , pointus , et
de l'épaisseur d' un tuyau de paille, garnissent la gueu le
en haut et en bas; au-dessus de la bouche , il y a deux
n seaux, desquels €es an imaux soufflen t l'eau comme
la
B
tfin
ns cep
al'lt fai.¡;e
e uooup de bruit :
~
ha e ée :
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n'y¡ a o· t de conques anx
Ai sl, a
' xception des deux grandes
~~~~~¡
clfa
ent a o 1pe de la tete , tres–
grosse, inforn
pl ate en devane, et des dents incisive;
qui lui manquent en haut et en bas, le
Morse
ressemble
pour tout Je reste au
Phoque
de la premiere Espece.
11
a communément douze pieds de longueur, quelque–
foi s
'eize ; et sa circonférence est . de huir
a
neuf
pieds ; il est de la grosseur d'u n
B awf.
ll
a encere
de commun avec
les
Phoques
d'habiter
les memes
lieux , mais dans
le N o
R D
seulement ; et on
les
trouve presque toujours ensemble : i!s ont beaucoup
d'habitudes communes ; ils se tiennent égalemen t dans
l'cau' ils vont également
a
terrc ; ils montent de meme
rnr les
gla~ons;
ils all aitent et élevent de meme leurs
Petits; ils se nourrissent des memes alimens
¡
ils viven t