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Mar.s.
2 2 .
PHOQUES.
Le Morse.
VOYAGE
.Les Défenscs de cet animal ont communément deuic
piei:ls de longueur et quelquefois davantage, et environ
huit pouces de circonférence
a
la base ; elles sont
solides en dedans '
a
l'exception de la racine qui est
creuse : ces dents ne sont pas tout-a-fait rondes ni bien
unies , mais plutot aplaties et légerement cannelées ;
la droite est ordinairement un peu plus longue et
plus forte que la gauche : on en voit quelquefois qui
n'en ont qu'une , parce qu'ils ont perdu l'autre en se
battant , ou seulement en vieillissant : les jeu nes
Morses
n'ont pas de D éfe nses; elles ne viennent qu'avec l'age.
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n'est pas commun d'avoir des dents entieres ; car ,
sur cent
ll1orses,
on n'en trouvera quelquefois qu'un
seu l qui ait les den ts bonnes , parce que les uns sont
encore trop jeunes pour en avoir , et que dans les
adultes, la pluP' r oot les den s ou tronqu ées ou gatées.
O
e cass
1
Mo
1
u
T
GROENLAND,
et
·te
1
ou
1
et
cL
le
corps ressembloit
en
entier
a
celui d'un
Pho'lur ;
cctte partie
de derriere rampoit plu101 qu'clle ne marchoit. On nourrÍsspit
ce jeune animal avec de la bouillic d'avoine ou de mil; il
su,oit lentement plutíit qu'it
ne
mangeoit : il approchoit de
son Mairre avec grand effort et en grondant; ccpcndant íl
le suivoit lorsqu'il tui présentoit
a
manger. Ce
Moru
avoít
été apporté de la
Nou11d!t Ztn1blr.
( Voyez
Drscrip1Í01J drs lndrs Occidr11ralrs
par
de Lact,
Page 41.)