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1791.

Man.

12.

PHOQUES.

Le

~lom.

74

VOYAGE

brisent les armes ou les font tomber des mains de ceui.

qui les attaquent; et'

a

la fin ' enragés de colere ' ils

mettent leur tete entre leu rs pattes ou nageoires et se

laissent ainsi rouler dans l'eau. Quand ils sont en grand

nombre ,

ils

deviennent si audacieux que , pour se

secourir les uns les autres, iIs entourent les Chaloupes,

cherchent

a

les percer avec leurs longues dents ' ou

a

les renverser en frappant contre le bprd. Mais la pru–

dence et l'adresse des Pecheurs savent rendre leurs

efforts inutiles : et cet

Éléphant de Mer

qui paroissoit ne

devoir craindre aucun ennemi , puisqu'il avoit dompté

I'Ours Blanc,

qu'on peut mettre au nombre des brigands

de la Mer, en a connu un autre moins redoutable

en apparence, mais qui a su suppléer tout ce que la

Nature sembloit lui avoir refusé pour dompter tous les

des

M orses

que dans cette Zone froide , et meme

i1

y

en a peu dans les endroits fr équeniés, peu .dans. la

Mer Glaciale d'EUROPE, et encore assez peu dans la

Mcr qui baigne le SPITZBERG , er dans les eaux du

GROEN LAND ,

du

DÉTROIT

DE ÜAVJS,

et des autrcs

' Voycz

pour

de

plus grands

détails, la

Drscrip1ion dr fa

J>risr dt la Balti11t,

tt

dt la Péche au Griirnland,

&c. par

Cornrille Zorgdragtr,

&c.