1791.
Man.
12.
PHOQUES.
Le
~lom.
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VOYAGE
brisent les armes ou les font tomber des mains de ceui.
qui les attaquent; et'
a
la fin ' enragés de colere ' ils
mettent leur tete entre leu rs pattes ou nageoires et se
laissent ainsi rouler dans l'eau. Quand ils sont en grand
nombre ,
ils
deviennent si audacieux que , pour se
secourir les uns les autres, iIs entourent les Chaloupes,
cherchent
a
les percer avec leurs longues dents ' ou
a
les renverser en frappant contre le bprd. Mais la pru–
dence et l'adresse des Pecheurs savent rendre leurs
efforts inutiles : et cet
Éléphant de Mer
qui paroissoit ne
devoir craindre aucun ennemi , puisqu'il avoit dompté
I'Ours Blanc,
qu'on peut mettre au nombre des brigands
de la Mer, en a connu un autre moins redoutable
en apparence, mais qui a su suppléer tout ce que la
Nature sembloit lui avoir refusé pour dompter tous les
des
M orses
que dans cette Zone froide , et meme
i1
y
en a peu dans les endroits fr équeniés, peu .dans. la
Mer Glaciale d'EUROPE, et encore assez peu dans la
Mcr qui baigne le SPITZBERG , er dans les eaux du
GROEN LAND ,
du
DÉTROIT
DE ÜAVJS,
et des autrcs
' Voycz
pour
de
plus grands
détails, la
Drscrip1ion dr fa
J>risr dt la Balti11t,
tt
dt la Péche au Griirnland,
&c. par
Cornrille Zorgdragtr,
&c.