D E M A R C H A N D.
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parties du Nord de l'A M
É
R
1
Q u E' parce que'
a
l'occasion de la feche de la
Baleine,
on les a depuis
long - temps
inquiétés et chassés
'. Des la fin du
scizieme siec!e,
les Navigateurs de SAINT-MAL
o
a!l oient aux !les RAM
É
Es prendre des
Jllforses
qui,
daos ce temps ,
s'y trouvoient en grand nombre :
il
n 'y a guere plus de cent ans que ceux du
Po
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envoyoient des Barques
a
l'ile . de
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LE et au C ap
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e Hu '
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la
chasse de ces animaux qui, depuis, se sont éloignés
de ces Parages , aussi bien que de ceux des Mers de
l 'E U Ro PE; car on ne les
trouvc en grand nombre·
que dans
l'ÜCÉAN-GLACIAL ARCTIQUE au
Nord de !'As
I E ,
depuis
l'Embouchure de
1'0
B I
• 11 faut que
e nombre des
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ú lérablement
diminué ,
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soient presque tou
r'etirés vers
des Cotes encor
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onnues , ou fib ·
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n ées,
uisqu'on
o agt
1
au Nord,
u'en
17.1>4 ,
pres
de l'ilc
Cht(Y,
..-n""g'"'at,.;
,
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Eilan
ei fiollandais
[ !'lle aux
O rs
] ,
vers soixante-quinze degrés trois quarts de
Latitudc, l'Équipage d'un Navire anglais rencontra une pro–
digieusc quantité de
M orsrs
tous couchés les uns aupres des
autres; que de plus de mi!le qui formoient ce troupeau, on
n'cn tua que quinze ; mais qu'ayant trouvé une grande quantité
de dents,
ils
en remplirent un tonneau ' entier; qu'avant le
1
3
Juillet ,
íls tuerent encore cent de ces animaux dom
fü
n'cmportcrent que
les dents. -
Qu'cn 1706, l'Équipage
d'un Vaisseau angbis en
tua sept ou huit cents dans six
hcurcs. -
Un autrc, en 1708, plus de neuf cents daos
scpt heures. -
Un autre, enfin, len 1710, huit cents en
plusicurs jours, et qu'un seul hommc en tua quaunte avec
une
lance.
12 .
PHOQUF.S.
Le Morse.