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E M A R C H A N D.
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de
mem~
en société , et voyagent en grand nombre •.
Mais l'Espece du
Morse
ne vade pas autant que celle
du
Plwque;
il paroit qu'il ne va pas si loin, qu'il est
plus attaché
a
son climat' et que l'on en trouve tres–
nrement ailleurs que dans les Mers du
NoRD :
aussi
le
Phoque
étoit connu des Ancien s , et le
Morse
ne
!'
étoit pas •
' " On assurc, die
Buffon
(
et
l'Encyclopédie méthodiquf
l'a
répété) , que les
JV!orsrs
ne s'accouplent pas
a
la maniere des
aurrcs Quadrupedes, mais
a
rebours : il
y
a, comme dans
les
Ba!tinu,
un gros et grand os dans le membre génica! du
Male: la Femelle met basen hiver sur la terre ou sur la glace,
et ne produit ordinairement qu'un Petit qui est, en naissant,
déja gros comme un
Coc/1011
d'un an : on ignore la durée
de la gestat· n •.
]'observe qu'" n'c:st fait mentí
de la
Ba!ti e,
<lit ici)
dans
le m'r
,
nous
' Le
Morse,
comme le
Phoqur,
cst susceptible d'une sorte
d'édu'ation, quoiqu'il s'y prcte plus difficilcment.
Evrard
J
Vorst
dit avoir vu en
Angfrtrrrt
un de ces animau!' vivant
et agé de trois mois :
il
n'avoit pas encore les grandes dents
Oll
défenseS
i
maÍS On voyoit
a
la machoire supérieure les dell¡c
bosses d'oú elles devoient sorrir. Ce jeune
.111urst
étoit de la
grand<;ur d'un
Viau
et assei
semblabl~
a
un
Phoque :
les pied&
de devant et ceux de derrihc étoienr larges, et l'arriere du
E. ,
179 1.
Mar
s.
22..
PHOQL'ES.
Le Mor:ie ..