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2 .
Phoques
a
oreilles.
L'Oun
marin.
VOYAGE
avec beaucoup de céléricé ; et lorsqu'ils s'amusent ou
se délectenc pre• du rivage ,
ils font dans l'eau difFé–
rentes évo lutions : ils prennent au fond de la mer des
Grabes,
d'autres Crustacées et des Coquillages, dont
ils se nourri sscnt lqr sque le Poisson leur manque.
Les F emelles menen e bas au mois de J uin sur les
pl ages désertes de l'Hémisphere du NoRo : et comme
elles entren e en chaleur dans le mois de Juill et suivant,
on peut en condure que le temps de la gestation est
au moin s de dix mois : leurs portées sont ordinairement
d'un seul , et tres-rarement ºde deux Petits; les meres
l es
all aitent jusqu'a leur retour sur les grandes T erres
a la fin d'Aolit : ces P etits , déja tres-forts, jouent
souve nt ensemble; et lorsqu'i ls viennen c a se bactre,
celu· qu· est vainqueur est caressé par le P ere , et le
vai cu est protégé et secouru par la Mere.
l.
le
in-gulier q i p.i:éced."e
l'accouplement
de
pa
r
u
our les
Ours;
la
aire humblement les
t
e
o· i sent ordin airement
dédin du jour pour s'accoupler : une heure
aup~r~~
vant, le Male et la F emelle entrene ensemble dans la
mer; ils y nagent doucemen t !'un pres de l'aucre , et
r eviennent en suice a terre; la Femelle qui , pour l'or–
dinaire, sorc de
l'eau
la premiere, . se
re n ~erse
sur
le
dos ;
et
,. dans cette sicuation, elle
re~oit
le Male : il
paroit tres - ardent et
tres - accif;
il
presse si
fort sa
F emelle par son poids ec par ses mouvemens , qu'il
l'enfonce souvent dans le sable, au point qu'i l n'y a
plus que la tete et les pieds qui paroi ssent : pendanc
ce temps, qui ese assez long,
il
est si occupé qu'on
peut en approcher sans crainte , et meme le coucher
avcc