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J\l;rs.
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PHOQUES.•
l'hogues
a
or<.illcs.
L'Ours marin.
62
VOYAGE
donn en t
lieu
a
des guerres intesti nes '
l'amour et la
jalousie, en allumcnt aussi parmi les
Ours ;
les suites
en sont aussi menrtrieres et le résuhat en est le meme.
Mais ces memes
Gu,-s,
qui paroissent si féroces dans
les combats qu'ils se livrent entre eux , ne sont ni dan–
gere ux n¡ redoutables;
¡('S
ne cherchent pas meme
a
se
d éfendre contre l' Homme , et ils ne sont
a
craindre
qu e lorsqu'on
les réduit au désespoir, et qu'on les
serre de si pres qu'il ne peuvent plus fuir.
Il
faut
cependant se défier des vieux
Ours
qui ont quitté le
!JlOnde : l'en nui ou le regret semble les rendre plus
féroces : ces Solitaires ne témoignent aucune crainte ,
et ne fuie nt pas comme les autres
..it
l'aspect de l'Homme;
ils grondent, en montrant les dents, et se jettent avec
audace contre,celui qui les attaque, sans jamais reculer
n ' fu'r;
ils se laisse t'
tue
pi tot que de prendre le
p rti
Hs
attaquent les
orstrr
con
qüe
Sparrman
et
fu i
manqueren d erre attaqués par un des plus vieux
Ours
de
!'lle ele
Ntrv
-
Ytar,
lcquel s'étoit posté sur un rot her oi1
plusieurs centaines d'autres animanx de la
rneme Espece
qui
s'y
trouvoient réunis , semblerent attcndre l'issue du
combar. Le Docteur avoit tiré son coup de fusil
sur
un
oiseau et alloit le
rama~ser
,
lorsque le vieux
Ours
granda ,
montra les dents et se disposa
a
l'attaquer ; mais
M.
Forner
qui avoit son fusi l chargé , tira
ce
éten dic !'animal roide mort.
Au meme insrant ,
toute la troupe , voyant son champion
tcrrassé, s'enfuit vers la mer , et quelques-uns, dans le trouhlc
général, se précipicerent de plus de quarante pieds ele hauteur
sur des pointes de rochers 011
ils
parurent ne s'etrc fait aucun
mal. (
G. Formr's 'Voyagt.
Vol.
JI ,
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