1791.
Mars.
22.
PHOQUES.
Phoc¡ues
~
oreilfos.
L'Ours marin,
VOYAGE
de NEW-YEAR' a la cote Nord de la TERRE-DES–
ÉTATS: je la traduis littéralement.
«
Apres que nous efrn{es terminé la guerre avec les
Lions Marins,
dont
il
se
fit
une grande boucherie ,
nous gagnames ' le sommet de 1'11e : c'est un terrain
plat, mais coupé par une quantité innombrable de petits
tertres, sur chacun de sque Is croit une large touffe de
Dactyle pelotonnée
'
[ Dactylís glomerata
J.
Les
in–
tervalles entre <!es
touffes écoient entierement sales et
remplis de boue; ce qui nous obligeoit, pour pouvoir
aller en avant, de sauter d'un tertre a un autre. Nous
ne tardames pas a découvrir qu'une autre Espece de
Phoques [ Seals
J
occupoit toute cette
p~rtie
de !'lle;
et nous jugeames que la boue provcnoit de ce que ces
Amphihres arrivent la, en se trainant sur le terrain ,
rnouill ' s d e
:i;i
Nous recunnlimes
ea
ears
J
semblables
us av ons vus d n
"d
meme Voyage ,
O
V~LLE-ZÉLANDE
; mais ils
plus noml:freu
: ils sont aussi
beaucoup plus grands que les premiers; et leur taille
peut etrc comparée a cellc que 5TELLER assigne a cette
meme Espece de
Plwques.
Ces
Ours Jv,larins
écoient
cependant
fdrt
inférieurs aux
Líous Marins
que nous
avions tués sur le rivage; les M ales n'ont pas plus de
huit ou neuf pieds { ang lais ) de longueur totale , et
leur grosseur est proportionnée a cette longueur : leur
pelage est brun-foncé, tachcté de points gris; le poi!
est beaucoup plus long sur tOut le corps que ne l'est
celui du
Lion;
mais
l'Ours
n'a pas la criniére :
les
• C'eH une
Plante de l'Ordrc des Graminées.