179 1.
J\lnrs.
22.
PttOQUES.
Phoques
J
orefües.
Le Lion marin.
VOYAGE·
des autres
Phoques,
etre employée tres-utilemcnt pour
couvrir des coffres avec le cuir en poi! ; et la prépa–
ration du tannage la rend susceptible d'etre mise en
ceuvre avec beaucoup d'avantage, pour ,faire des bottines
a
l'épreuve de l'eau} des porte - manteaux' des havre–
sacs, &c .
L es
Lions Maríns
vont et se tiennent en grandes
, Fami ll es : chaque Famille est ordinairemen t composée
.d'un Male adu lte, de dix
a
douze F emelles et de quin ze
a
vingt J eunes des deux sexes : tous nagent ainsi dan s
Ja
mer, et demeurent aussi r éunis lorsqu'ils se reposent
sur la terre
1
•
L a présence ou la voix de l'H omme les fait fuir et
!e jeter
a
l'eau; car
1
quoique tres-forts, ils sont timides .
enti
ere
en mettant pied
a
terre , nous reconnumes que les animaux qui l'habitoient,
diffél'Oie~t
des
Veaux
Jl1arins
(des
Phor¡ues
communs)
quoiqu'il~
leur ressemblassent d'ailleurs
par
leur stnicture et lcur maniere
de se mouvoir : nous leur donnames le nom de
Lions
pou r
leur .grande ressemblance avec cet ani•na l terrestre : c'est
I•
meme Es¡>ece que nous avions trouvée
a
la
N ouvrlle Z éla11dc.
J
Is sont, en général , si peu farouc hes, ou si stupides , qu'ils ,
$e
la\ssoi~nt
approcher d'assez pres pour qu'on put les assommer
a
coups de baton: je 'jugeai cependant qu'il étoit prudent de
tuer les plus gros
a
eoups de fusil' et qu'il pouvoit
y
avo'ir du
danger
a
s'en trop approcher
u,
(
Cook's
2 ,á
V'!)'age.
Vol.
IJ,
page 194. )