1791 .
.Mars.
12.
+2
VOYAGE
inférieure , et toutes deux sont garnies de cinq rangs
de 'soies rudes en forme de moas1aches qui son t longues,
noires, et s'étendent le long de l'ouverture de la gueule;
PH oQuts.
ces soies sont des tuyaux dont on peut faire des cure–
denis ,· elles deviennent blanches dans la vieillesse.
Phot¡ues
a
oroilles.
Les oreilles sonr coniques, longues seulement de six
Le
Lion
marin.
a
sepr lignes; lcur cartibge est ferme et roide, et néan–
moins elles sont repliées vers
l'extrémité ;
la partle
in 1erieure en est lisse, et la surface extérieure est garnie
de poi Is. Les yeux sont grands et proéminens; les caron–
culcs des grands angles en sont fort apparen tes et d'une
coul ur rouge asscz vive, en ,sorte que les ycux de cet
animal paroissent ardens et échauffés; l'iris est verte,
et le reste de l'ireil est blanc v,
rié
de petits filets san–
guins · il
a une mcmbrane
a
I' n
0
le intérieur, laquelle
eu ' au b<soin'
CCO\l
tir I'
il en e tier
a
la volonté de
l'
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s u o.ils
cel
posés
il
crins noirs assez:
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s
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\l'X'.
eu
fourchue ou fendue
a
son
e
upérieur~s
sont tcrminéés par deux
poinu~s,
11u
lieu que les inférirures n'en ont qu'une ;
il
y
en
a quatre tant en haut qu'en bas : les dcnts canine¡¡
sont bien plus longues que les incisives et ae forme
conique' un peu crochues
a
leur extrémité avec une
cannelure au coté intérieur
• • Les denls du
Lio11
Alarin,
dit
Prrnaty,
sont beaucoup
plus grosses et plu.< solides que celles des autres
Phor¡urs,
qui
sont
reu es dans tome la partie en hassée dans la machoire;
celles du
Lion
sonc solides daris to\Jtes leur longueur, et ne
saillent gui:re plus d'un pouce. ou un pouce et dem'i hors