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1791.

J\lan .

:?. 1..

PllOQUES.

Phoques

l.,

orcilles.

Le Lion m:irin.

44

VOYAG E

et co uverte d'une surprenante quant1té de grais se. Avec

une corpulence si forte, et des pieds si peu fairs pour

porter !'animal a;iquel il s appartiennent , on juge que

[e

Líon Marin

est déplacé , quand il se trouve aterre:

il marche de la .meme maniere que les autres

,Phoques,

c'est-a-dire, en se trainant comme eux avec ses pieds

de deva nt , mais encore plus pesamment et de plus

mauvaise grace : il y en a meme qui sont si Iourds ,

et ce sont probablement les vieux, qu'ils ne quittent

pas le quartier de rocher qu'ils ont choisi pour siége,

et sur lequel ils passent le jour entier a dormir et a

ronfler. Mais s'ils son t pesans et inhabiles

a

se mou–

voir sÚr la terre ,

il s retrouvent !Outes leurs facultés1

quand

ils sont rendus

a.

leur élémellt; et tou s , en

général

~eu nes

et adultes, nagent avec autant de vites se

que de légereté.

.il-u

4nin..

ne nous présente

a

!'

ceptien de ses tres - perites

ui puis e

e faire distinguer dans la nom-·

e

~""E'""á'rn-i

-."'"le

des

f!J1otjue

;

n1ais

il

differe

de tous

e animaux de son .Genre, et de tous ceux de la mer ,,

par un Caractere qui lúi a mérité sa

dén~mination

: eru

effet, la tere du M ale et la partie supérieure de son

corps ont vraiment quelque ressemb lan ce avec celle du

Lion

terrestre : des poils épais , ondoyans ,

Iongs de

deux

a

trois pouces ' et de cou leur jaune-foncée our

rann éc, flottent sur son front et rnr

~es

joues, et for–

ment une criniere sur son cou et su r sa poitrine; cette

criniere, comme celle du redoutable animal dont

il

empru nte le nom, se hérisse quand

il

est irrité ,et lui

don ne un air

mena~ant

: sur tout le reste du corps, des

poils courts ,

lisses , de couleur fauve-brunatre ,

et