D E M A R C H A N D.
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corps d'un homme en deux ' "· LE MAIRE fait aussi
mention des
Lions Maríns
;
mais le Marin hollandais
ne paroissoit pas aussi convaincu que le Missionnaire
franpis ' du peu de difficultf qu'on éprouve a tuer
ces Amphibies
a
coups de baton : " Apres avoir quitté,
dit-i\' le PORT DESIRÉ ( Cote des
p
ATAGONS ) ' nous
relachames
a
!'lle DU Ror,
Oll
noµs primes de jeunes
Lions 111arins
qui étoient de bon gotit; ces
Líons
sont
de la 'taille d'un petit
Cheval,
ayant la
tet~
semblable
a
celle d'un
Líon,
avec une criniere longue et rude;
mais !es
Líonnes
n'en ont point, et ne sont pas de la
moitié si grosses que les Males : on ne pouvoit tuer
ces animaux qu'en leur donn-ant sous la gorge , ou
dans la tete, des coups de mpusquets chargés
a
ballc;
on leur donnoit cent coups de levicr de fer
(pin.cea
canon ) , jusqu'a leur faire readre le sai¡g par la gueule
et par
le
1l
·:'-i s ne
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t pa; de s enfuir
et de g gn
1
D'autres
~
Marins
8arfs:J1!~~~
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ce:ll n }nes
Lions
BoR.tAb, sur les
Hes
KAMTSCHATI<A. Le D octeur STELLER,
KURILES et au
qui s'étoit embarqué sur le Vaisseau de BERING, en
qualité de Naturaliste, dans le Voyage ou ce Navjgateur
découvrit pour
les Russes
l'AMÉRIQ,UE du NORD–
ÜUEST par
les Latitudes élevées , vécut, pour ai si
dire, en société avec ces Amphibies pendan.t i plusieurs
mois , dans l'lle sur laquelle le Vaisseau de BERING
lit
' Lettres Édiliantes,
&c. Tome XV,
'
V'l)'agt dt
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Jl1airt ti IS'choutrn.
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les
Vo;•agrs ¡1011r
l'/1ablissrmwt dt la Co111pagog11it hollandaist des l11drs Orirn.–
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&e, Tome
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3
179 1.
Mars.
...
PHOQIJES,
Phoques
3
oreilles'.
Le Lion marin.
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