2 2.
PHOQUES.
Phoques
a
orei!les.
Le Líon marin.
VOYAGE
Qu elque.s Navigatcurs anciens l'avoient fait connoltre ,
ou plutot l'avoient indiqué en termes tres ·- vagues.
FRANC1s· PRETTY nous avoit dit que les
Phoques
de
cette E spece sont d'une graisse extraordinaire, tres –
grands, et ·d'.une figure monstrueuse ;
1
et qu'en considé–
ran t seulement la ·partie supérieure de leur corps ' on
ne peut les comparer qu'au
Lion,
parce que la téte, le
cou et le haut du corps sont couverts de longs poils
rudes ' . RiCHAR
0
D
HAWK INS en parle a-peu -pres dans les
memes termes' et il ajoute qu'un poi! de leur mou s–
t ache peut servir de cure-dent • . JoHN NARBOROUGH -
fait mention de leur ressemblance frappante avec le
Lion
3 •
L e P . L ABBE die que le
Lion ll1arin
(
des
cotes du
BRÉSIL )
ne differe du
L oup Marin
(
du
!toque.;
e¡¡
gé.néral
1 )
que pa; les. longues soies qui lui
dent du con ·
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de g ss . t1en n
plus aisé que
de
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les frap2er s:ur le bout du nez ,
Hs
eri:le
to.utUeur sañg par cette
pour cela , il faut les surprendre en–
dormis sur les rochers , ou . un peu avancés sur les
terres : comme ils ne. font que ramper ,
il
est aisé de
Ieur coupcr chemin; cependant , si vous fai siei un faux
pas, et qu'ils pussent vous attein dre, ce seroit fait
di:
votre· vie; d'un seul coup de dent ils couperoient le
•
'
H ac!d11y1's
Col/w.
Vol. IIl,
page
805.
•
The Ohmv. of Sir Richard HawAíns in his Vo/age to th<
South
Sea ,
&c. L ondo11
,
162
i.
ln-f.
0
l
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Voyagrs.