D E M A R C H A N D.
35
nombre
a
terre' et il n'est presque pas possible de les
avoir autrement. Cependant on les suit en Canot dans
les endroits ou ils sont en gran.d nombre; et quand ils
montrent la· tete hors de l'eau pour respirer , on tire
sur eux : s'ils ne sont qne blessés , on parvient sans
beaucoup de peine
a
les attraper : s'ils sont tués roides)
ils. vont d'abord a.u
fond ; mais des chiens dressés
poµr . cette chasse '
plongent
a
l'instant et vont les
pecher
a
sept ou huit brasses de profondeur. Mais
comme cette maniere de chasser au
Plwque
cst lente
et pénible , et qu'elle rapporte peu; on a imaginé ,
pour les prendre en masse, une espece de Madrague ,
comme celle qui s'emploie pour la peche du
Thon.
On connoh les Anses qui sont les plus fréquentées par
les
P/1oques
ave
la.
marée montante ; on en
fern1e
filets
et des
p'
enx · on
n
'y
) a\$ e
d~
pe
' t
espace par
o~
les
Plio1{ie-s
se
r e t hau
e ·
on
ucHe cette
LA SE
e o
NDE division des
P/1oques,
celle des
PHOQUES QUI ONT DES OREILLES EXTERNES' ne
comprend , comme il
a
été die, que deux Especes :
celle du LION MARIN et celle de l'Ouns MARIN.
22.
PHOQUES.
Pho<¡ues
proprement cliu.
Le Phoque
commun,
a
orc:ill~s.
1
1.
Le LION MAnIN '
Le Lion mJrin,
' Cct animal n'est pas , comme on l'a
vu ,
le meme
c¡ue
la Rclation
d'A11so11
a désigné improprement sous
le
nom
de
Lion
Alririi1
,
et qui est
le
!ra11d Phoqut
a
museau
rid<.
e