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!.
Mars.
22 .
PHOQUES.
Phoques
proprement dits,
Le Phoque
~OJ{lmun,
3+
V O Y A G E
MER BALTIQUE et dans tout l'Ü CÉ_AN ATLAN–
TIQUE, depuis le GROENLAND jusqu'ail Cap de
RoNNE-ESPÉRANCE, "d'une part; et de l'autre, jusqu'aux
TER HES MAGELLANIQUES, et aux iles j tées au
large de cene partie Méridionale de l'AMÉ RIQUE;
m~is
encore dans la MÉDITER RANÉE et ' la MER' NoIRE: il
s'en trciuve meme) a ce que l'o n dit ) dans la MER
CASP!j;:NNE et dans le LAc BAIKAL, ainsi que da ns
les LACS ÜNÉGA
et LADOGA
en Ru;sie; ce qui
semble prouver que cette Espece est presque universel–
lement
r~pandue,
et qu'elle peut vivre également dans
la Mer et dans les Eaux douces des climats tempérés
et des climats froi·ds
'.
JI
paroit qu'elle renferme quel–
ques Variétés.
On connoit une Espece de
Phoques
de taille moyenne
qui se trouvent sur les Cotes de l'
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ttent a la mer; a11
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rapprochent de terre ,
de devant pour voir s'il
malgré lenrs précautions ,
on en prend un tres-grand
' Le
Vrau Marin [
ou
Photjur],
qui ne
se
montre plus
qu'accidentellement sur les Cotes de
Frana,
y
fut commun
autrefois; et dans le XVJ.• Siecle, il s'cn faisoit encore une
peche habituclle. "
Champitr
as*ire avoir mangé
a
la Cour
de
Fra11rois [,",
du boudin fait avec le sang, la cliair, la ,
graisse
et les
boyaU¡C de cet Amphibie;
et
il ajoute qu'il le
prit pour du boudin ce
Co.chon
'" (
Vir
privlc
des
franrais,
&c.
pal'
Lcgrand
d'Aus~y,
T ome
IJ,
page
117.)