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2 2.
PHOQt•FS.
Phoques
p:-opremenc dits.
Le
Phoque
a
vcnlrc
Lilanc.
VOYAGE
Les narines sont étendues verticalement sur l'ex rré··
mité du museau : elles sont longues de trois ou quatre
pouces ,
éloign,é~s
!'une de l'aqtre d'environ cinq
pouces ; et :lorsqu'elles sont ouvertes , elles ont cha–
cune pres de deux pouces de largeu r ; il en découle
presque continuellement une espece de mucus blanchatre
d' une odeur désagréable: !'animal ne les ouvre que pour
rendre l'air par une forre expiration : lorque les narin es
sont fermées e\!es ne paroissent que comme deux trait>
marqués longitudinalemcnt sur le bout du museau.
La gueule est assez grande et environnée de .soies ou
moustaches presque semblables a des aretes de poisson :
les machoires sont garhies de trente-deux dents' vjngt
machelieres, huit incisives et quatre canines, L es pied,
tt
devant et ele derriere sont conformés de maniere
le doigt du n
if
e est l
~
s
urt et les deux
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lon~s
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de derriere sont
gros
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tninces dans le milieu
tl'.
e en fe.stons
W
)fs
bords ; elles accom-
la q ue q
n'a~q~
qu-aitre pouces de long -
de l-a11 e , et qui cst de forme presquc trian–
gulaire' large
~
sa nai ssance' et en pointe arrondie
a
son extrémité; elle est peu épaisse et paroit aplatie dans
toute son étendue .
Le regard de cet animal est doux et son naturel.n'est
point farouche ; il est meme susceptible d'éducation-. II
n'est dangereux que lorsqu'il éprouve les irrita¡ions de
l'amour' ce qui lui arrive a-pe u-pres tous les trois mois:
alors, il ne cpnnoit plus personn e. Le soti de sa vQix
rcssemble au beuglement cnroué d'un jeune
Taureau.
Cet
animal dort tres -
profondémen~
: on l'entend ronfler
d~
tres -loin, et on ne l'évei lle qu'ave¿ peine.