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PH OQUES.
Phoques
propremc1~ t
clits.
Grand Phoquc
de l'íle
Saim-P auf.
VOYAGE
au milieu des joncs et dés roseaux, des habitations
serrées et disposées de maniere a ecre chaudes ' des
recraices d'ou souvent nous les faisions déloger. Lorsque
les vienx écoient poursuivis, ils se mettoient aussicot
sur la défensive : leurs mugissemens et leurs regards
annoncent alors la férocité; mai·s un léger coup sur
le bout du museau les abat a l'instant. Nous remar–
quames que ces animaux font des allées et des ve!1ues
continuelles de la terre a la mer' ec de la mer
a
la
terre : en effet'
il
semble- qu'ils ne se plaisent point
a
rester long-ternps dans l'eau; car' quoique'
a
notre
approche, ils eussent couturne de s'y réfugier, nous
n 'avions pas plutot quieté _la place, que nous voyioni;
de nouveau les rochers converrs de ces Amphibies. Le
PoissDn d diverses Especes qui ahonde dans le Bassin,
et ont on ne pe11t
do,,u,te
es
Ehq2J1es
ne fassent
leur noli ·
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,
la tra:!i'qm
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et l'abri du
u e a
ence prodigieuse
ui doit etonner , c'est que
l de eamx, nous avons vu ·
les
P-hoques
se p-romener paisiblernent au milieu des .
Poissons , iusqu'a les toucher, et ceux-ci ne _point se
déranger, et ne parohre nullement effrayés d'un si re–
doutable _voisinage.
,, Ces animaux se font particulierement remarquer
par leur attachement pour leurs Petirs : souvent , en
pechant pres du rivage ,. je voyois une mere sortir de
l'eau, suivie de son nourrisson '; et aussitot qu'elle
avoit gagné les rochers, elle s'empressojt de le caresser,
et jouoit avec lui : si quelque autre s'en · approchoit,
' L' Oriiina!
<lit :
Yo1111g
Cub,
son
j ezme Oursor..