D E M A R C H A N D.
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Üccidental e de la NOUVELLE - HOLLANDE, entre 3 8
degrés et 3 8 degrés deux tiers de Latitude Au strale :
c'est sur SAINT-PAUL, la plus Méridionale des deux
tles
( nommée par quelques
G
éographes anglais, mais
mal-a-propos, AMSTERDAM ' ) , que la capitai ne
Cox
les a ves et chass és ; et ils se partagent la propriété
de !'lle avec les
Phoques
de
l'E spece commune [ les
Seals
des
Anglai~
J
~ulgairement
appelés
Veaux Maríns,
et querquefois
Loups Maríns.
Cox
avoit mouillé sur' la cote Orientale de SAJNT–
PAUL ( qu'il appelle AMSTERDAM) dans une Rade ou
Eaie ouverte qui a retenu le nom du Navigateur hof–
landais VLAMMING qui découvrit, en 1697, les
iles
d'AMSTERDAM et SAJNT-PAUL. Du Mouillage, on
distin gue l'entrée d'un Bilssin formé par une espece
de chaussée ou
e diaue ,
co posée d
c;ai l)oux
arrondis , et si ré
la pTeh
TO
vrage de la main des
«
En nagean
Cox )
pour aller du
e re ,
ou
a rnn
aper~u
sur la <ligue,
au
diré
méridional de l'entrée du Bassi n,
plusieurs
Grands Phor¡ues
[ Sea Líons
J
2
,
dont
quelques-uns dormoien.t, tandis
que
d'autres tenoi cn t les
' Voyez cí-devant T ome IV , page
28
r , N_ote ' .
N . B.
2
Le capiraine
Cox
emploie improprement
la
dénomination
de
Lio11
Jllfarin [Sea
U o11
J
que le Commodore
A11son
avoit
donnée improprement aussi aux grands
Pl1oques
a
museatt
1·idt!
de l'ile de
J.
Fer11a11dt'(. :
on verra ci-aprcs que le
Lio11 Marin
est un
Phoque
d'un e Espl:ce différente de celle qui est décrite
dans la !\elation <lu Commodore
¡
et que le granel
Phoquc
<le l'íle
Sai111-Paul
n'cit ni un
P/10q1u
a
museau
1·ídl
ni un
Phnque-Limz.
n
,1
1791 .
111....
2..1..
PHOQUliS.
Phoques
proprcment
dit.:i~
Grand Phoque
de l'ile
Saim-P,,,,f.