D E M A R C H A N D.
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lui faic de profondes blessures dans plusieurs endroics
a
la fois' on en voit jaillir
a
J'instant avec beaucoup
de force, autant de fontaioes de sang '. On tire d'un
179
t.
MJrs.
12 .
seul, de ces a:nimaux jusqu'a cinq cents pintes d' huile,
PHOQUEs.
tres - douce et tres - bon ne
pour
la fritnre , suivant le
•
Phoques
rapport
d~
DAMPIER.
Mais
i!.
ajoute que la chair est
proprement dii"
noire et a .gros gr'\in, et qµ'clle a un assez mauvais goO.t:
Le
Phoque :.
le Commodore A NS O
N
el) a jugé plus favorableme!H;
111
usea•
ritlé.
"car, est-il dit dans sa Relation, nou.s tuames quantité de
ces animaux pour la consommation journaliere des Éc¡ui-
pages : nous trouvions sur-tout le creur et la langue un
rres-hon manger et préférable
a
une languc de Breuf "·
Ces Amphibics
dormen~
profondément; 'mais ils
01n
la précaution de placer des Males en sentinelle autom de
I'endroit ou la tnrnpe r pes
: et l'o n dit qu e ces senti–
nelle> ont grand s ·n de donner 1'6v
·¡
d~
qd'1m e nn mi
approche. Leurs
so
t
uyans
de to ns dr
ns;
tant8t ils groghc nt com
oqron~
1
a
to,
·1 hen–
nissent comme le ;;--
au
es plu.s yigpu u
i
les Petits
belent com¡ne d s
Agneaux.
Is se bat
cn..r
souvent entre
cux, sur-tout les
ales quí se disputent les ' F cmelles ,
et ils se font de grandes ' hle ssures
a
coups de dents.
Les M ale s les plus forts se forment un troupeau de plu–
siéurs F eme\ les: les Matelors d'ANSON •avoien t. nommé
un de ces Amphibies
LE
B
A
e
HA,
parce qu '.il étoit
toujours accompagné d'un nombreux sérail dont il savoit
'
A11Jo11
cut la curiosí té de connoltre la quantíté de sang
d'un de ces
Phoques :
on le tua
a
coups de fusil ; on l'égorgea
cnsuite; on mesura le sang qu'il rcndit, et l'on trouva qu'outre
celui qui restoít cncore dans les vaisseaux, et qui n'écoit pas
pcu de chose, íl en avoit rendn au mo ins deux barríqucs.
B
~