179 1.
.Mars.
l.? .
PHOQUES.
Phoques
'proprement 'dits,
Le Phoq ue
a
museau
iidé.
VOYAGE
et assez
semblab.lea la couleur des
Plioques
de l'Hé–
misphere Boréal : cet animal leur ressemble aussi par
la conformation de ses pieds de devant , et , comme
eux, il n'a que des trous auditifs, sans oreilles externes
ou conques. Son muscau se prolonge
fort
au-dela de
sa gueu le, et porte en-dessus une p eau flasque et ridée
q ui peu t etre susceptible de s'enfler lorsque !'animal est
írrité; et , dans ce cas , elle peut former une espece
de crete ( ou de trompe ) ' que l'on voit représentée
dans
la Figure qui accompagne la D escription de
/::;;;
animal dans la R elation du L ord ANSON . ( mais ou elle
est exagérée ) . L 'individu sur Jeque! j'ai fait mes obser–
vations avoit environ treize pieds anglais de longueúr;
et son corps est ,
a
proportion, plus mince que celui
du
Lion Marin-,
ou
Phoq¡1e
a
criniere,
que nou s avions
obse
vé
sur la 1i'E
·-
s-
<
•
S '
.
M.
FoRSTER
e
Pl o ue
'
ml
1
Hd! ,
le
Lion Marin
, 1
'Phoca
Leaiffii
C e grand et gros animal est d'un naturel tres-il)do–
lent; c'est meme de tous les
Phoques
celtfr -c;¡ui paroit
etre le moins redoutable, malgré sa forte taille.
II
est
si gras, qu'apres avoir percé et ouvert la peau qui est
épaisse d' un pouce , on trouve au moins un pied de
graisse avan t que de parvenir a la chair : au moindre
mouveme11t qu'il fait , on voit cette graisse mollasse
{lotter sous sa peau.
Il
es t aussi fort sanguin; car si on
' Voyez
G.
Formr's
VO)!age ,
&c. Vol. 11. pages 517 et p8.