D E M A R C H A N D.
Í'í ndíce du voisinage d'une terre, ce n'en est cependant
¡pas un signe certain, et que souvent on en voit
a
de
grande~
distances au large .
JE
viens d'indiquer les Caracteres generaux et les
.habitudes communes' qu'on peut dire appartenir
a
toutes
les Especes de
Phoqu,es,
et je me dispenserai de les rap–
pekr en parlant de chaque
Espece
en particulier ; je me
bornerai
a
faire connoitre- ce qui étant propre
a
chacttne
privativement' sert
a
la faire <listinguer des autres.
Bu
F Fo N
[
Supplémen t
a
l' Hístoíre des Quadru–
pedes)
qui va me servir de guide dans la Description
particuliére des
Phoques,
en distingue de dix E speces;
mais on peut craindre que la confusion de Nomen–
claturc qui regne généralement dans les Relations de
Voyages, d'apres lesquelles cette
Di~ision
des EsReces
a été établie, n' i o e s o né quelques douófos cn'l-
plois : de simples
euvent a;yo{r
été
p'tf5es par
les Voyageurs, qu·
as tou-¡ouns des
FORSTER,
des SrARR AN
"· p
d s Oanc;;tew
d;~tlnctifs;
et des l ndi vidus ' quoiqu
appartenant
a
un e meme
E spécc, ont pu etre· distingués par des noms spécifi–
ques, tandi s qu'en réalité il s ne différoient que par le
sexe ou par l'age, ou par uu effet de l'influence du
climat qui quelquefois change la grandeu r ,
la coulenr
et meme la figure des Animaux , sans cependant en
changer l'Espéce. M ais cette incertitude que le Natu–
raliste a intérec de faire disparoitre, parce qu'elle nuit
a
la perfection de la Science, n'est pas aussi pén ib!e
pour le Navigateu r;
il
importe sur - tour
a
cel ui -
ci
de reconnoitre les animaux qu'il peut rencontrcr dan:i
ses courses , et
il
laisse an Zoologiste le soin de les
179 1.
Mars.
2.2.
PHOQUES.