D E M A R C H A N D.
25
ce
Le premier jour, dit-il , que nous abordames
a
179 r.
l'i le.t. nous vimes sur le rivage un e multitude si pro-
Mm .
di gie~se
de
Plwques [ Seals],
que nous fílmes obligés
22 '
de (es écarter pour que
flOUS
pus sÍons m ettre pit:d
a
P HOQL'(;S.
tcrre. Indépendamment de ces
Plioques co·rmnuns [Seals]
Phoques
nous vimes plusieurs
Lions
ou
Loups Marins [Sea
proprement díts.
Lipns
1
or
U?'olves
J
d'une énorme grandeur, et d 'u n
Giand l'lioquc
aspect effrayant.
tJ
n. de ces Amphibies que nous mes u-
de l'ile
d
•
•
J<1int- P a11!.
ramcs , avoic vingt·un pie s de longueur, et a-peu -pres
autant de circonférence. Lcur couleur est d'u n b lanc
sale ou de coul eur de pierre. lis n'attaqueo t jamais; ils.
so nt si lourd s et si apathiques ,
qu'a
moi ns qu'ils ne
soient provoqu és , ils ne font aucun mouvement
a
l'ap-
proche de l'Homme : nous éprouvames cepen dant qu ' il
n'es t pas facil
de les tuer. .
. . et si nous parvinmes
a
en abattre du
rcmier coup,
c'\'!$t
ue , san
deute ,
en
les aju stant
i'
1
~
lle entro1t cfans la cervellc.
Le
Líon
resse 1ble
eall.c up au
Phoqu
OT
io aii
e.
[. Seal]:
comme celui-ci
a e pfi ds ou
n ~cen
s ; et
qu elquefois, il uent ceux Cle Clerriere relev{s, de ma-
niere
a
leur donne r l'apparence d 'u ne queue "·
J e r.eprends la narration du capitai ne
Cox :
«
Le
contour du Bassin étoit peuplé d'une mulcitude inn om–
brable de
Phoques communs [ Seals
j
qui s'é toien
t
fai t
' On voir que e 'cst mal -
a-
propos que
Monimer
appel!e
cctte Espcce de
Phor¡urs, Sea-lio11s ,
pu isqu'ils n'ont poi nt de
crinicre : fa ' dénomi nati on de
Sea-Wol11ts
[
Lou ps de
Mcr]
n e
feur convient guere mieux; ils n 'ont point de resscmblance
nvcc
no~
Loups;
mais les Marins n'ont jamais pu se résoudre
a
appcler un
Plwr¡ue,
un
Pho9ur;
ils lui donnent tous les
uoms , excepté le sien.