D E M A R C H A N D.
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qui reposent. On ignore si ces varié'tés dépendent de
la
direction des vents, des saisbns, de 1'état de l'átmos–
phere : on a observé, en général, qu'avec les vents du
Nord , ces
lumieres , ces
feux de la mer sont. plus
commun¡ et plus brillans , et qu'ils sont plus r_ares
dans les temps humides et avec les vents du Sud.
La mer est beaucoup plus lumineuse aux environs
aes MALDIVES' des LAQUEDIVES' et de la cote de
MALABAR , que dans tout autre parage de
l'Océan.
D'APRES DE MANNEVlLLETTE, commandant, en
175
4,
le Vaisseau de la Compagnie des lNDES, le MONTARAN;
raconte que l'apparence de torrens de flammes que la
mer offroit, quand
il_
traversa entre les MALDIVES et
les LAQUEDIVES , jeta !'alarme sur le Vaisseau, non
parmi les Marins familiarisés avec ce phénomene par
l.eur Navigation dans les Mers Orientales
armi
les Offiders e
les
o p
ou..voient
e le
'.Expé–
•dition de DEN_TRECASTEAUX, une nouvelle cause de
l'état lumineux de lamer, dans une espece, non encore
décrite, de
Daphnia
tre-s-phosphorescente : il l'a trouvée
dans le grand Canal et l'iname:ise Baie inté,rieure que
DENTRECASTEAUX a découverts et reconnus dans cette
partie Méridionale
~e
la NOUVELLE - HOLLANDE qui
porte le nom de TERRE DE VAN-DIEMEN, qu'elle
re~ut
d'ABEL T ASMAN, lorsque,
~n
1
642, ce célebre N avi–
gateur hollandais en
fit
la premiere
déc~uverte.
CE FUT le meme jour
13 .
Janvier' par
l
5 degrés
de Latitude Nord, et .
a
1
5 ou
20
lieues dans l'Est
1
79
r.
Janvier.
MER
LUMINEusr:.