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D E M A R C H A N D.
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L.esNaturalistes et les Physiciens -s_ont partagés sur la
179
1.
ca1.1;se_d,u pbénomene des
Eaux lumineuses:
la plupart l'attri-
JanvieT.·
b uent
a
des insecteS lumineux; d'autres,
a
une matiere
1
3·
phosphorique
j
quelques-uns au frottement et
a
l'é[ectricité.
MER
J e me bornerai
a
di re que
J
par des observatÍQ11S
LUMI NEl'SE.
réitérées, on a décou vert que la mer, dans les '1-idroits
ou
elle étoit le plus rjche en Iueurs phosphoriqu es ,
J toit parsemée de petits animaux vivans, non-seul emen t
Iumineux , mai.s qui laissaient échapper de leur corps
l)ne liqueur huil eu se qui
~urnageo it
sur l'eau ele la "lner,
et qui répandoit CGtte lumiere vive et azu rée ou
a
queue
de paon ' . Ces animaux ne sont visibles qu'a l'aide
simple choc des
.
,
,, La pro<luc io
~ce
enu
6'1:1
d
(] qua-
lité de l'cau · et , s1 je ne me t ompe ,
01~
pe'ut ,avancer ,
généralement parfant , que, e reste étant
ég~!,
cctte lumi crc
est plus grande quand l'eau cst plus grasse et plus haveuse :
car, en haute mer , l'eau n 'est pas également pÚre par- tout;
'Jllelquefois le fin ge qu'on
y
trempe s'en retire tout glt\ant:
or
.¡i..1í
ramarqué plusie'ur s fois que plus l'eau étoit visqueuse
et
grasse ,plus le si ll age étoit
brill'ant ~
et qu'un finge mouillé
de cette eau étoir plus lumincux en le remuant. "
•
1
La plupart des Voy ageurs marins ont supposé que cette
matiere grasse et gluante qui rcnd la mer phosp110rique,
re~
COlllllje
par
les
N
aturali&tes pour etre de petits animaux
vj_vans'
n'étoit alnre chos<1: que du frai de po iss011.: le Nlic rosc ope
a
fai t
justice _de
cettc
crr.:ur.