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M A R C
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N
D.
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l'avoient appelé
Rtquiem
par allusioó
a
la priete
fu–
nebre que l'on récitoit po11r obtenir le .repos de l'ame
clont il avoit dévoré le corps, et l'on croit · que de
Requiem
on a fini par faire
Requin
par corruption :
on Je trouve aussi dans les Traductiorts
fran~aises
des
anciens
voyage~
dés Espagnols, sous le notn de
T iburon,
et cette dénominatioh s'cst conservée dans quelques
parties de nos Colonies Occidentales ; on connoit
a
SAINT-DOMINGUE
le Cap
Tiburon
[Cap
des Requins
].
Le
Reqúin
a la tete tres-Iarge et aplatie, le museau
un peu arrondi , la gueule tres-spacieuse , extremement
fe ndue , et située en - dessous , comme dans tous les
Chíells de Mer.
Cette immense gueule cst armée d'un
appareil de six rangées de dents (
1 ) •
Les dents qui
" N ous avons
exa~===~~
rangées de leu11
o
aso
R
i ·
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traversée), et nous en avons co pté
sept
au lieu de
si~·
qu'on
leur donne communément : les dents étoient
plat~s,
tr-iangu–
laires, aigues, et découpées dans leurs bords, comme l'est
une scie ; elles ne paroissent pas engagées solidement dans la
rnachoil'e, comme C$!tles des autres
ani1~aux
i
elles étoient
ITIO–
hi!es, s'ouvroient et se fermoient comme les doigts de la
main , de fac¡:on que c haque rangée se replioit sur
~a
voisine
en recouvrement ; c'est-
a-
dire, que celle de dessus,
e~
se
courbant , occupoit le vide ou !'entre - deux des dents de la
rangée inférieure : les dents du
Requin
sont ran uées dans
st
'
o
gueule comme les ardoises d'un toit; ou, si l'on veut , comme
les feuilles d'un anichaut "· (
Voyage aux
íles
Malo11i11rs.
Tóm.
I
1
page
170 -
171.)
~
G
179
t.
Janvier.
'3-
REQUIN.