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LU~llNEUSE.
VOYÁGE
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la n.uit est plus obscure. Mais te
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spectacle
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imposant encore '
lorsque , dans une tenipete", on voÍt les feux dont la
mer étincelle de toures parts ,' se répéter, se ;11eler· et
se confondre, pour ainsi dire , avec
les éclairs qui
sillonncnt, Je Cicl et l'Horizon.
, Le m?me phénomene se prés·ente -lorsque des colonnes
cntier.esde poissons émigrans nagent avec vitesse ; le
li eµ, de leu·r passage offre sur la mer une tr·ace
lu1~1i
ueu se qui marque ; la clir.ecüon de
leur route ; et par
I'cspace qu'embrass e cette lmhi ere ,'' on juge de celui
que la
~olonne
occupe dans sa marche.
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" L orsc.¡u 'unc ' de ces étincelles rcst
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fois formée , elle se'
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et
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s'attache
'a
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de
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sol ide'
p:ir.
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aux
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d'un
vase ' elle . durcra' des
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cnti~res.
" Ce n'est pas toujours lorsque la mer
~st
le pfüs agítéc,
ou <¡t1e le Vaísseau
sille
a~ ec
le •plus de ,íltesse, que le Phosph'óre