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r.
Jan
vier.
13.
.MER
LUMINEUSE.
VOYAGE
courage qu.'il a. fallu ,
po~r
étudier des Etres si diffici.les
a
approcher, et
y
dévoiler l'animalité cachée sous les
formes les plus extraordinaires.
EAUX LUMINEUSES, MER LUMINE,USE [
Woctilucum
Mare
].
C'est un . Phénomene des plus brillans, et des
·plus intéressans , qui est commun pendant les nuits
dans certai_nes .,MERS, et que le plus J>eau clair-de–
lune n
'absorb~
pas
,totaleme·n.~
: la proue _du Va\sseau
qui fen4. les ffots,
fait
bouiqonner les eaux, et semble,
dans les téoebres , les mettre en 'fe.u '; le
Vai~seall
vogue
dan; un cercle lumineux d'ou s'échappe, dan s. les rides ,
des ondes que fon;ne le ,sillage, un long trait·de lumiere.
Cette
Lumi~r~
des eaux
se fait particulieremeJ_lt reI\1ar–
quer , lorsque. des
vagu~s
qui , , e : ont élevées au-dessus
de la surface de
la
mer' vienpent en suite
a
se partager'
et
a
gli ser sur les :vagµes inférieures,. Mais
t
tour,
et
pdncipalement
_a
l'arrjer~
l
du
i
s11 e
avec une gITande
itesse, et ·dont_le
m'l!~;;::~· de
ccasionne 'dans
'eau des bóuiUon–
nemens,
emoux, de
toürbjl1ons
ue les
lu~iere's,
les etincelles sont si variées; si ·nombreuses ' 'si écla'.-'
tan tes' que
-h
vue en est ébfouie :·l le sillage :est d'un·
blanc vif et
lumineux . parsamé de points bril1ans
· et
azurés
r <: •
l'écurne que' forment les vagues de la 1i1er
e.st ' ,)
' "Cette lumi'ere, clit le
·P.
'J)oifr'(p
{
Uttres édif.
'fdm~
JX:·
Paris, '73 o) n'est pas tóujours. égate :
a
certains
jouh'!'ll
·nty•
en a que peU
QU
point : eJle yaQe de: meme sur l'étengue.
comme sur
la
vivacité.
" Sur sa vivacité· : vous sl:rez peut-etre surpris
quancf''jé\~us
dirai que j'ai ·lu sans peine
a
la lueur du sil!age ' quoique· je
fosse élevé, de 9
ou
1
o pieds au-dessus pe
lá
surface de l'eau