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VOYAGE
179
r.
'
successivemcnt quantité de figures différentes, reste11
1
t
atta~
Janvier.
chées
a
leur rocher' ou si elles se déplªcent' se meuvent
. I
"
.
b
d'
h
'
13.
par un mouvement s1 ent qu -a:
pem~
au out
une
eure
ont-elles avancé- de l'espace d'un pouce : on ne pourroit
MoLLUSQUES.
¡,
L 'O . d M
comparer
-1a
Ga!er.e
qu
a
l'Ortíe errante.
qui n'a que le
rt1e
e
er.
nom de commun avec la précédente.
RÉAUMUR
<lit de
l'Ortie errante
que, s'il vouloit joindre un nouveau
nom aux anciens qu'elle a
re~us,
il l'appelleroit
Gelée
de mer
,·
nom qui en effet caractérise si bien
fa
substance
dont ce
Zoophyte
est formé, qu'il váut seul une des–
c.ription Eour aider
a
le reconnoitre. On voit souvcnt
les
<Jrties errantes
flotter comme au gré des eaux .
sr–
on les mánie long-temps , elles .se dilatent, se contractent
alternativement, et causent vne,petite démangeaison •au x
mains
~
j[,
semble meme que la chalenr de la main les
dissout prcsque ent" erement ; et si l'on porte aussitot
les
les yeU,X'
la
~epsat
o
de chalcur, et
-a 1gcaison , es
r1
niment plus sensible.
qui. a étu21ié
articu lierement et
rip.
l
t
,
en
trouvé qu
piqU(rnf violem-
ment : la douleur .qu 'ils · occasionnent sm" la peau de
I'homme qui nage ou se baigne
da.nsla mer' est
a-peu~
pres semblable
a
celle qu'on ressent 1 sur la peau nue
qui auroit heurté une plante
d'Ortie;
•elle :.iest plus
forte, et dure
envir.onune demi-heure, sans que ce soit
une démangeaison; ce sont, dans les derniers momens,
ccn~11we·
des piqures réitérées et plus foibles ; il paroit
une rovgeur considérabfo dans toute la partie qui a
été touchée '
et de·s.. éJ-evures de meme
¡
coul¡!ur qui
ont -un point blanc dans le milieu : tout· cela repafoí't
encore, excepté la douleur , quand , plusicurs jours
apr~s
,
la partie est échauffée par Ja chaleur du lh ou
~