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VOYAGE
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r.
d~une
forte · loupe; et la liqueur qu'ils r¿pandent reste
Janvien
sur le filtre par I-equel on a passé l'eau d<; la. mer
qiii
'3 ·
d·emeure par-la privée de touté • sa lumiere. Mais les
MEA
petits animaux restés sur le filtre (et que quelques
LUM!NEUSE¡
Naturalistes ont reconnus pour etre de petlts
Polypes
>
presqut!' aussi diaphanes que l'eau) , ces animaux, dis·
· je, étant écrasés avec le doigt,
devjenn~nt
aussitot lumÍ·
neux, et le doigt qui les a écrasés le devient aussi.
lis sont plus gros et plus lumineux sous la Zone Torride
que dans les Zones tempérées; aussi les. Eaux sont-elles
plus funüneuses sous la premiere : les feux diminuent
quand on approche de terre' et sur-tout
a
l'embouchure'
des rivieres.
Les Expériences que quelques Ph.ysiciens ont faites
sut les
Eaux lumineuses,
les ont conduits
a
penser que
cctte lumiere' qu'en général les uns attribuent.
a
de
les a tres
a
une 1atier:e phosphorique
dont e t-etre elles son t
ouv it a s e re at rthuée
a
une matiere
qu~~¡San~a~o
ie @ireccte a oc
l'Él
ctricité.
Mais les
Expériences sur ·esquelles on veut établir cette hypo–
these qui n'est pas destituée de fondement, ont besoin
d'etre réitérées.
Ce n'est pas ici le lieu ,de discnter les raisons qu.i
peuvent affqiblir ou fortifier 'ces différentes hypothe5es ;.
je n'ai voulu que pr ésenter les principales
cit<;~mstances
du Phénomen e. C es circonstances offrent un grand
nombre de variétés qu'il seroit trop long et superflu
d!exposer, et dont le spectacle, souvent rnpr9duit, peut
occuper et récréer le Marin qui a tout le loisir de les
observ!!r d,ans les heures de la nuit ou, chargé de la
conduite du Vaisseau, il veille pour la .sureté de
ce-u~
.
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