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1 •
· Janvier.
HEQUIN.
VOYAGE
au , large
~t
dans le yoisinage· des cotes ; mais ce calme
offre souvpnt des spectacles. non ' moins
lugubres qu'e
l'horreur de, la tempete. Ces terribles ani'maux·, toujour's
affamés ., .dévorent
tout ce qui se présente ; ils sont
sur-tou,t avides de chair humaine : o,n est dans l'opi–
nion qu11 ,, celle de l'Homme
a
peau blanche les
atti~e
111oins que celle d1,1 Negre , et celle-ci , moins que cclle
du
<;:h¡en
1;,
cette préférence pour une portion de l'Espece
bumaine tiendroit-elle a cette odeur
for.teet acre' par–
ticuJi~re
a )'Homme a peau .noire,
~ont
les émanations
excitées et exaltées par fes foux de la Zone Torride .,
peuvent etre portées par les vents
a
d'assez. grandes
d1stances póur . etre distinguées par f'animal vorace
!
Ce
qui est
~e'rtain,
c'est que dans le temps ou nos Navi–
gateurs, comme
le font encore aujourd'hui ceux des
au res Nations qui on des Colonies au-dela des Mers,
s'QmP,I
~ Qt
ans e
t
in.liam
trafi
qu'on appeloit'
la
Ti
'al
l1
Noir
~
és tr
s d
{lequíns
suivoient
a· seaux Negriers, depuis les
cot
aux
?!
e l'Occident ;' et altérés
de san
humain, a tendoient' a la suite et a l'entour des
Batime9s, que les victimes de l'inhumanité des ·Euro–
péens, succombant sous le poids de I'esclavage et de
Ja
misere
1,
fussent jet:ées
'a•
la:
mer qui plus d'une fois
cst devenue le torübefo Cl'úne !>artie de ces Cargaisons
<l'Homt'ti e~ .
C'es t la qu'on voit avcc horreur
qua~re
ou
cinq
Req~l1ís
s'élancer vers le fond et se précipiter pour
s'emparer d'un cadavre, ou , le
saisis~an t
dans sa chute,
le déchirer et le dépccer
en
un instant; chaque morsure
sépare un bras ou une
jambe du . tronc. Si quelque
Requí11
arri
0
ve trop tard ,pour partager Ia.proit:,
iLparo~t
prh
a
dévorer les atltres ; car ces animaux s'attaquent