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LETTRES :tDIPIANTES
Logique, para'it d'abord plus modeste _, mais
dans le fond il dit presque. la
rne~
chose.
Il adme t une nature spirhuel1e et une
na~
· ture matéri el'le _,
toutes
deux
réelles et
éter~
nelles.
La
nature spirituelle , pae sa volonté
de se comrnuniquer hors d'elle ·-meme _,
. s'unit par plusi eu rs degrés
a
la nature maté..,
rieUe.
De
la
premiere union na:it un ceriain
nombre de formes et de qualités : les nom–
bres sont determ1nés. Parmi les formes est
l'
égoi:té
(
q
u'
on
me
permette ce ter
me )
par
l :1truell e
ch::~cm¡
dit
moi,
je suis tel, et non
un'"
autre . Une seconde ·union de l'esprit déja
emh::lrrassé dans les formes etles qualités avec.
l a m nt icre ;
produit les élém'ens; une troi–
sic~ne
, le
moJ:lde visible. Voila la Synthese
de l 'Univers.
1
La
sa gesse· ,
qui
produrt la délivrance
de
l'e prit
~
en est l'analyse; h eureux fruit de
la
contemplation
par
laquelle
l'
es.p rit se dé-
. gage
tan tut
d'qne forme ou qualité , et t<;1ntot
d' une autre par ces trois vérités. Je ne suis
en aucune chose, áuc u11e chose n'esta moi,
~e
m
i--m~me
n' est point,
Násjnin
_,
nante,
j}fáhant,
E
u fin , l e
~e
mps vient o
u
l'
esprit ,
est délivré de -toutcs ces fo rnics ; et voila lct.
fin du.
mond~,
pl\
~ou t
est
reven u
a
son
premier
é~at ,
'
. ·
K apil
en seigne ·que l es
Rdigio~s
qu'il
connaissait;
~e
fo11t que serrer les li ens dans
l ~$q u els
l'esprit est embarrassé , au-lieu de
l 'aidcr
a
s'cu dégagcr;
c::~ r'
dit-il' le
culte
dfs
Divini · é~
subalternes_,
qui
n~
sont
qu~