Previous Page  78 / 352 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 78 / 352 Next Page
Page Background

']P

J..JETTl\.ES ÉDJFIANTli:S ·

,

b

sagesse des Philosophes in.diens, de quelque ·

5ecte qu'ils soient, cette¡u.nion 'dis-j e' com–

mence

par la

méditation et

la

contemphtion

<le

i'

Etre supreme ' et se termine

a

liBe

es~

pece

d'i~entité,

ou

iln'y

a

plús de sentiment

ni de volonté.

J

usques-la les_ travaux

d e:S

Métempsycoses durent toujours.

Il

est hon

de remarqu,er que par le motel'ame, on n'en–

tend que le

soi~mérne

, que le

moi.

Aujourd'hui on n'enseigne presque plus

dans les Ecoles de

lYyáyam,

que la Logique

rernplie par les Bracmanes d'uñe infinité de

e:Iuestions heaucoup plus suhtiles qu'elles

ne so nt util es. C'est ún chaosde vétilles,

tel

qu'étcrit,

il

y

a

pres de deux siecles, la Lo–

gique en Europe. Les étudians p assen t pln-–

~ieurs

années

a

appTendre mille vaines sub–

tilités sur les mernbres

du

syllogisme , sur

les causes , sur les néga t1ons :sur les gen res ,

les especes , etc.

~ls

di spn ten

t

avee acharne–

ment sur de semLl-abies ni aise.ries, et se

retircnt sans avoir acqui s d'autres connaís-–

sances.

C'e

t

ce

,ui a

fa i tdonner au

Itfyáyam

le

nom

de

Tarkáchástram.

De cette Ecole sortirent autrefois

~es

plus

fameux adversaires des

Bauddistes

,

dont

ils firent faire par les Princes un horrible

.massacre dans plusieursRoy:mmes .

Oudaya'–

náchária

~t

Bauá .

se

di stingucrent

dans

cette

dispute ; et le dernicr

,

pour se puri-

- fier de

tant ' d~

sangqu'il avait fa1t r épandre,

se

h rUla

avec grande soknnité

a

J'ágannáth

Sij.l'

la

cote.

d'

Oricha.

1