E T C U R l E U S E S.
'JI
I .X.
L'Ecole
de
Pedántmn
,
fin cTe
la
~oi
,
dont
Sankráchdrya
fut autrefois le Fonda–
teu r, a pris 1e dessus sur toutes l es au tres
Ecoles pour la Métaphysiqne ; en sorte· que
les Bracmanes qui veulent passer pour sa·•
vans , s'attachent aveug1ément
a
ses princj–
p~s.
Je
crois meme qu'on ne trouverait plus
aujourd'hui de
Saniassi
hors de cette Ecole,
ce qui 1a distingue des nutres, c'estl'opinion
de l'unité simple d'un etre exisumt' qui n'est
aut-re que le
moi
ou }'ame. Ríen u'existe que
(~e
moi.
Les notions que donnent ses
Se~tateurs
de
eet etre sont admirables. Dans son unité
simple, il est en quelque fa<;:on trin par son
existence , par sa lumiere infinie ,
et
sa joie
supreme : tout y est éternel, immatéri f'l, in.i..
:fini.
l\'Iais
paree
que l'expérience intime du
nw i
n'est
P.asconforme
a
cet~.e
idée si belle
J
ils admettent un ault'e príncipe, mais pure..;.
m en t négatif , et qui par conséquent n'a au–
cune réalité d 'etre , c'est
le
1J.fáyá
du
moi,
.
c'est-a-dire erreur :
pn r
exemple,
je
crois -
actucllement 'vous écrire sur le systeme du
P'e~antan_1,
jeme
~rm:nye.
A
la
véyité
je suis
moz
,
mats vous n
ex1stez
pas
~
1e ne vous
écris point ' pers,onne n'a jamais. p ensé ni
a.
JTedanta.1n,
ni.
a
ce systeme, jeme tí·ompe:
voila
tout, mais
mon
erreur n'est poin t un
etre.
C'
est
ce
qu
'ils expliquent
par l'a
compa.;..
I':Aison
qu'ils ont
~ontip.ueU.ement
a
la
boJ.tche