ET -CURIEUSES.
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les productions de la derniere et
la
plus
basse uni-on de l'esprit ;:¡vec
la
matiere, nous
:unissant
a
son objet au-lieu de nous en sé–
pnrer , ajoute une nouvelle
ch::~ine
a
celles
clont l'esprit est déja accablé. Le culte des
Divinités supérieures ,
Brama
,
Pútnou
,
Routren
_,
qui sont
a
la. vérité les effets des
premieres unions de l'esprit
a
la
matiere '
ne peut
qu't~tre
toujou rs un ohstacle
a
son
parfait dégagement. Voila pour
la
Religion
des
Vedarl'l' ,
dont les Dieux ne sont q ue
les prjncipes, desqurls le monde est com–
l)osé ' ou les parties meme du monde coro–
posé de ce.s príncipes. Pom· celle du Peuple_,
qui est, comme la Rdigion
d es
Crees· ct ,
·des
Roma1ns, chargée d es
H
istoires
faLu–
l euses, infames et , impies des Poetes, elle.
forme une infinité
ele
nouveaux liens al'esp1·it
par les passions qu'elle favorisc , et dont la
victoi re est un des premicrs pas que do1t fa ire
l'esprit, s'il aspire.a sa .délivrance. Ainsi
rai–
sonne
f(
apil.
L'Ecole de
iYlimámsá)
dontl'opinion pro–
pre est celle
d'un
destin invineible, parai t
plus libre dans le jugcme·nt qu'elle porte des
autres opinions; ses seetateurs exami uent }es
sentimens des aut res Ecoles , et parlent pour·
et conLre _,
a-peu -pres coinme
le.s
Académi –
cie ns
d'A
thenes .
J
e ne suis pas
asscz
a u fai t
d es systernes
des autres Ecoles: ce que je vous marque
ici
n e doit meme etre regardé que comme
une
ébauche
a
laquelle
une main
pl
LI S
haLile
;:u-
D
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